Deux systèmes permettent de vérifier si le ballon a franchi ou non la ligne de but.
L'association mondiale de football FIFA donne son feu vert à la technologie sur la ligne de but. En décembre, deux systèmes seront déployés pour la première fois pour vérifier si le ballon a franchi ou non la ligne de but.
La FIFA autorise deux systèmes :le système Hawk-Eye connu du tennis et le système GoalRef avec un capteur dans la balle.
Hawk-eye fonctionne avec au moins six caméras à grande vitesse qui se concentrent sur le ballon sous différents angles et suivent chaque mouvement du ballon. Chaque caméra peut prendre 500 images par seconde. C'est vingt fois plus rapide qu'un appareil photo normal. Un ordinateur combine les images en une représentation tridimensionnelle précise de la trajectoire de la balle. La position de la balle peut être suivie à moins de 3,6 millimètres. Pour améliorer la précision, les buts doivent porter des filets noirs, et trois petits points noirs doivent être placés à l'intérieur des poteaux de but.
L'installation des caméras rend ce système assez coûteux. Un autre problème est que le système peut potentiellement être perturbé par des conditions météorologiques ou d'éclairage changeantes, et une surabondance de joueurs dans la zone cible. Au moins 25 % du ballon doivent être visibles par le système de caméra. Un ballon qui franchit brièvement la ligne de but entre un groupe de joueurs peut donc passer inaperçu.
Au GoalRef système, il y a des capteurs dans le ballon, entre le «ballon intérieur» gonflable et le cuir à l'extérieur. Ces capteurs envoient en continu des signaux aux antennes sur les poteaux de but. Le signal n'est pas affecté par le temps, la lumière ou la présence de joueurs de football. Les chances de succès de ce système dépendent plutôt de l'avis des footballeurs eux-mêmes. Si certains joueurs de football de haut niveau rejettent le ballon parce qu'ils pensent qu'il fait des courbes étranges ou qu'il ne frappe pas bien, tous les joueurs peuvent se retourner contre le ballon. (ks)