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Analgésique personnalisé

Des scientifiques ont développé un modèle in vitro basé sur des cellules souches. Cela leur a permis de tester un nouvel analgésique pour des patients individuels.

Analgésique personnalisé

Les scientifiques ont développé un modèle in vitro basé sur des cellules souches. Cela leur a permis de tester un nouvel analgésique pour des patients individuels.

Un Belge et un Néerlandais sur cinq souffrent de douleurs chroniques. Il existe de nombreux analgésiques sur le marché, mais beaucoup ne sont pas aidés. Un nouveau modèle de test des analgésiques pourrait changer cela et, à long terme, donner à chacun son "propre" analgésique sur mesure.

Le modèle a utilisé des cellules souches de quatre patients atteints de la maladie héréditaire érythromélalgie, dans laquelle vous devenez hypersensible à la chaleur. Les chercheurs de l'unité de recherche Pfizer Neuroscience and Pain à Cambridge et d'universitaires britanniques ont principalement utilisé des cellules iPS, un type de cellules souches, qui se sont ensuite développées en neurones sensoriels. Ils ont ensuite testé un médicament expérimental qui soulage les crises de douleur chez certains patients.

Le médicament bloque le canal sodique Nav1.7, qui joue un rôle clé dans la transmission des signaux de douleur. Des recherches antérieures ont montré que les erreurs génétiques qui désactivent le canal rendent les gens insensibles à la douleur, tandis que les erreurs qui activent davantage le canal sont liées à la douleur chronique, comme l'érythromélalgie. Les patients qui ont fourni les cellules souches pour le modèle de test présentaient différentes mutations génétiques dans le canal sodique en question. Les neurones du modèle in vitro ont donc montré une sensibilité anormale à la chaleur. L'administration du bloqueur Nav1.7 a entraîné l'envoi de moins de signaux par les neurones.

Entre-temps, le médicament a également été testé sur les patients eux-mêmes et s'est généralement révélé efficace pour réduire les crises de douleur. Les chercheurs concluent que les modèles basés sur les cellules iPS peuvent permettre une approche personnalisée. De plus, ils peuvent aider à décider si le médicament vaut la peine d'être testé sur l'homme. (lg)


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