Les drones de loisir deviennent moins chers et meilleurs à une vitesse vertigineuse, ce qui crée également une gamme de nouvelles possibilités pour les photographes. Un gros inconvénient :ce n'est en fait pas autorisé.
Les drones de loisir deviennent moins chers et meilleurs à une vitesse vertigineuse, ce qui crée également une gamme de nouvelles possibilités pour les photographes. Un gros inconvénient:ce n'est en fait pas autorisé.
Pour la première fois dans l'histoire de la photographie, une vue à vol d'oiseau peut être prise au pied de la lettre. Pour moins de mille euros vous disposez déjà d'un drone et d'une caméra qui l'accompagne, et vous obtenez une perspective qui jusqu'à récemment n'était réservée qu'aux satellites et aux avions espions. Les drones ont donc le vent en poupe, et de nombreux magasins de photographie en vendent déjà, mais il faut bien réfléchir avant d'acheter un tel avion sans pilote.
Pilote en panne
La plupart des drones ont quatre hélices, ce qui les rend très stables et capables de se déplacer dans toutes les directions. Pourtant, le contrôler est plus difficile qu'il n'y paraît. Il vous faut rapidement une semaine pour maîtriser les mouvements de base. Si vous le faites à l'intérieur, gardez à l'esprit que l'appareil s'écrasera régulièrement contre le plafond, les murs et les meubles. La pratique en extérieur offre plus d'espace, mais vous risquez de faire voler votre drone hors de portée de vos commandes et les crashs sont souvent bien pires. un passe-temps coûteux. Surtout si vous avez besoin de pièces de rechange coûteuses pour réparer les dommages causés par les accidents. Ne vous attendez pas immédiatement à la meilleure qualité d'image :un drone amateur ne peut pas emporter un appareil photo reflex numérique. De plus, les hélices créent beaucoup de vibrations et il faut souvent une bonne technique, selon les modèles, pour vraiment maintenir l'avion immobile dans les airs. Vous n'avez pas beaucoup de temps pour prendre la photo parfaite :un modèle d'entrée de gamme tient environ dix minutes dans les airs, les modèles plus chers obtiennent environ le double avec une seule batterie.
Peut c'est??
Mais le bât blesse uniquement lorsqu'il s'agit de règles. Piloter un drone n'est pas autorisé comme ça et la législation aux Pays-Bas et en Belgique est désespérément en retard sur les développements. La législation belge prévoit des règles pour les avions de loisir radiocommandés, qui limitent les vols à des zones spéciales. En principe, cette législation s'applique également aux drones.
Seulement, disent les vendeurs de drones, cela ne s'applique qu'aux appareils à partir d'un kilogramme, alors que certaines unités pèsent moins d'un kilogramme. Cependant, le code de l'aviation stipule que tout appareil soumis à des forces aérodynamiques est un aéronef, ce qui signifie qu'en principe une licence est requise. Aux Pays-Bas, les drones relèvent du Model Flying Regulations, mais un permis spécial est requis pour photographier avec eux.
Les vols à des fins commerciales sont strictement interdits en Belgique et aux Pays-Bas sans autorisation spéciale. Bien contre la volonté du secteur, qui appelle les autorités à travailler rapidement sur une législation qui reflète mieux la réalité. Après tout, les drones peuvent être un outil fantastique pour les entreprises agricoles, les sociétés de sécurité et le secteur immobilier, par exemple, mais aussi pour la livraison du courrier.
On s'attend donc à ce que de nouvelles règles soient introduites à court terme. Mais la probabilité que les amateurs soient soudainement autorisés à effectuer des vols photo depuis leur propre jardin reste faible.