La performance sexuelle dépend du bon fonctionnement du système nerveux, d’un bon équilibre hormonal et d’une parfaite irrigation sanguine de la région pelvienne.
Shutterstock/Goran BogicevicLa performance sexuelle dépend du bon fonctionnement du système nerveux, d’un bon équilibre hormonal et d’une parfaite irrigation sanguine de la région pelvienne. Pour optimiser cette synergie, l’alimentation devrait comprendre, pour fournir les vitamines et minéraux nécessaires : des légumineuses et des céréales, sources de glucides complexes, beaucoup de fruits et de légumes, et des protéines – sans excès toutefois.
Il faut savoir que la vitamine C des agrumes et les anthocyanes des petits fruits rouges (myrtilles, cassis, mûres…) renforcent la paroi des vaisseaux sanguins ; la vitamine B2, elle, contribue à entretenir les muqueuses qui tapissent les organes reproducteurs de la femme : on la trouve dans les produits laitiers partiellement écrémés, les céréales complètes, les fruits secs oléagineux et les légumes verts.
Bien que les études cliniques ne l’aient pas directement confirmé, il semble qu’un apport inadéquat de vitamine E (huile de tournesol, noix, amandes, légumes verts, germe de blé) puisse affecter la fécondité.
Elles vont souvent de pair ; aussi, est-il important de pratiquer un exercice physique régulier, qui favorise la production d’endorphines (éléments chimiques du cerveau qui stimulent l’humeur). Dans certains cas, la fatigue peut être due à une anémie ferriprive ; l’alimentation devrait comporter : viande, poisson, fruits de mer, fruits secs oléagineux, légumineuses, céréales complètes, légumes à feuilles vert foncé, fruits séchés, pour aider à reconstituer les réserves de fer.
On sait que le zinc joue un rôle dans la fonction sexuelle, mais on ignore encore son influence sur la libido. En effet, une carence en zinc retarde le développement sexuel chez l’adolescent et diminue
la production de spermatozoïdes chez l’homme. Cet oligoélément abonde dans les produits d’origine animale – fruits de mer (huîtres surtout), viande, volaille, foie, œufs, lait. En cas de régime végétarien, il faut consommer légumineuses, fruits secs olégaineux et céréales complètes, tout en sachant que leur zinc (d’origine végétale) est moins bien assimilé.
On fait volontiers le lien entre une alimentation riche en graisses saturées et des taux de cholestérol sanguin élevés ainsi que la formation de plaque d’athérome (athérosclérose) sur les parois des vaisseaux sanguins qui entourent le cœur. Mais on ne pense pas toujours que la même plaque se développe sur la myriade de petits vaisseaux qui irriguent le pénis. Si le sang ne circule pas librement, le pénis ne peut pas répondre physiologiquement aux messages et aux demandes de la libido.
L’effet de l’alcool sur la fonction sexuelle a été très bien décrit par William Shakespeare : « [Le vin] attise le désir mais diminue la performance. » Si une petite quantité de boisson alcoolisée peut parfois aider, en levant les inhibitions de comportement, une consommation excessive a généralement un effet dévastateur, en raison de l’action dépressive de l’alcool. Par ailleurs, l’alcool a aussi une action similaire à celle des œstrogènes, les hormones féminines, générant une impuissance et une hypertrophie des testicules chez les gros buveurs.
La nicotine est l’ennemi des artères : elle favorise la formation de plaque athéromateuse dans les vaisseaux sanguins péniens, mais elle entraîne aussi la constriction de ceux-ci.
Ces deux maladies affectent souvent la libido et la virilité. On peut améliorer la situation en équilibrant son diabète et en perdant du poids. À l’inverse, certaines femmes qui maigrissent trop ne ressentent plus autant de désir.
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