Comme tous les animaux et les plantes, les cellules biologiques meurent également. La fin de vie est généralement préprogrammée et se déroule de manière très approfondie.
Si une cellule biologique ordinaire doit disparaître, elle était généralement censée l'être. Elle meurt alors de mort naturelle, et non par, par exemple, empoisonnement, infection ou radiation. En fait, la fin de vie est préprogrammée dans la cellule, un phénomène que les biologistes appellent apoptose, ou mort cellulaire programmée.
Des scientifiques américains ont maintenant vu d'une aiguille à l'autre le fonctionnement de ce phénomène. Ce faisant, ils ont pu révéler le "moteur" derrière la mort cellulaire :une réaction de commutation qui peut être comparée au mieux à une rangée de dominos qui se renversent.
À l'approche de la fin de la cellule, les chercheurs ont observé que les œufs de grenouille (qui sont très gros et donc faciles à étudier) activent ce qu'on appelle des caspases, des « protéines tueuses » qui détruisent toute structure qu'ils rencontrent. De plus, les caspases activent également d'autres protéines tueuses, de sorte qu'une réaction en chaîne est créée qui ne s'arrête que lorsque la cellule entière est morte.
Les chercheurs comparent la réaction de commutation avec une série de dominos qui tombent. Chaque pierre doit avoir suffisamment d'élan pour pousser la suivante. Les caspases produites doivent également avoir suffisamment d'énergie pour activer d'autres protéines tueuses situées plus loin. La réaction domino ne s'arrête que lorsque les protéines tueuses ont atteint les coins les plus éloignés de la cellule.