Des physiciens néerlandais ont créé un prototype de diode d'à peine une molécule.
Une connexion qui, dans un environnement sec, permet au courant de passer dans les deux sens, et dans un état humide uniquement d'un sens, c'est ce qu'on appelle une diode moléculaire.
En nanotechnologie, les soi-disant moteurs moléculaires suscite actuellement un grand intérêt. Ce sont des molécules dotées d'une fonction programmable qui peuvent être activées et désactivées, par exemple via un signal chimique. Des exemples sont un rotor en rotation ou une vis de seulement quelques atomes. Mais il peut aussi s'agir de composants électroniques moléculaires, comme un interrupteur, un transistor ou une diode.
Des physiciens néerlandais ont maintenant construit un prototype de ce dernier. Ils ont développé une diode commutable qui permet au courant de circuler dans une seule direction dans un état et dans les deux sens dans l'autre état (la définition d'une diode). De plus, ils se sont assurés que leur diode moléculaire pouvait être allumée en l'emmenant dans un environnement différent. Après tout, la molécule qui compose la diode - un composé entre le ruthénium et l'azote - est sensible à l'humidité, qui influence fortement la conductivité de la molécule.
Il est donc également intéressant de voir la diode moléculaire du point de vue inverse, car en effet, un instrument microscopique qui s'allume ou s'éteint lorsqu'il est humide ou sec, est peut-être un capteur très sensible.