Des microbes spécialisés vivent dans la sculpture qui "mangent" les particules de saleté.
Cinq étudiants en master gantois (quatre bio-ingénieurs en herbe et un architecte en formation) ont montré leur facette la plus artistique et socialement engagée. Ils créent une grande sculpture qui n'est pas seulement un régal pour les yeux, mais qui a également un effet bénéfique sur les voies respiratoires des passants. Après tout, la sculpture filtre les particules de saleté de l'air.
Le filtrage est effectué par des micro-organismes spécialisés qui utilisent les particules de saleté comme nutriment. Les étudiants ont prévu partout des courbes et des ouvertures pour que l'air pollué puisse facilement atteindre les microbes.
Les concepteurs ont également pris en compte la direction et la vitesse du vent dominant à l'endroit où la sculpture sera placée - dans la cour du Museum of Modern Arts de New York, où se tiendra bientôt le défi international Biodesign.
Source :Arne Saldi, Université de Gand