Les scientifiques ont manipulé les gènes qui fournissent les palpeurs avec lesquels les mâles retiennent les femelles indisciplinées pendant l'accouplement.
Des chercheurs ont simulé la sélection naturelle chez des "patineurs de vitesse" en laboratoire. Ils ont manipulé les gènes qui fournissent les palpeurs avec lesquels les mâles retiennent les femelles indisciplinées pendant l'accouplement.
On les voit souvent glisser à la surface des étangs ou des lacs :les patineurs de vitesse (Rhumatobates rileyi † Des biologistes canadiens avaient observé les insectes utiliser leurs antennes angulaires pour épingler les femelles pendant l'accouplement. Un ancien gène, appelé «distal-less», responsable des palpeurs chez de nombreux insectes, avait pris une nouvelle fonction chez les patineurs de vitesse masculins. Des séquences vidéo ont clairement montré comment les structures en forme de crochet sur l'antenne servaient parfaitement à tenir la femelle. De plus, ils s'accrochaient parfaitement autour des yeux des femelles...
Ensuite, les scientifiques ont modifié l'ADN des larves avec une interférence ARN pour réduire l'expression du gène. De cette façon, ils ont créé des patineurs de vitesse masculins avec une grande variété d'antennes; de la femelle à des antennes à crochet plus détaillées. L'étude révèle que les mâles sans structure de préhension doivent lutter pendant l'accouplement pour maintenir leur position au-dessus de la femelle. Ils s'accouplaient moins et avaient également moins de descendants que les mâles avec des antennes en forme de crochet. L'étude est présentée cette semaine dans Science † (nd)