Les hallucinogènes tels que le LSD, la psylocybine et la mescaline ralentissent l'activité cérébrale au lieu de l'accélérer. D'autres recherches permettront de déterminer si les médicaments peuvent réduire le stress chez les patients atteints de cancer.
Les hallucinogènes tels que le LSD, la psylocybine et la mescaline ralentissent l'activité cérébrale au lieu de l'accélérer. D'autres recherches détermineront, entre autres, si les médicaments peuvent réduire le stress chez les patients atteints de cancer.
Les scientifiques pensaient que les effets des hallucinogènes étaient associés à une activité cérébrale accrue, mais des recherches récentes contredisent cela. Après avoir utilisé les drogues, l'activité dans les soi-disant « hubs » diminue. Ce sont des nœuds importants qui sont responsables de la coordination des flux d'informations dans le cerveau.
Des IRM fonctionnelles ont montré que les fonctions du cortex préfrontal et du cortex cingulaire antérieur ralentissaient après ingestion d'hallucinogènes. Le cortex préfrontal est responsable des décisions cognitives et émotionnelles tandis que le cortex cingulaire antérieur est principalement impliqué dans le traitement de la douleur.
Comprendre le fonctionnement des hallucinogènes n'est pas seulement utile pour soulager le stress des patients atteints de cancer. Les symptômes des drogues sont les mêmes que ceux des psychoses telles que la schizophrénie. En disséquant le processus des hallucinogènes, les scientifiques peuvent développer de meilleurs traitements pour la maladie.
Des recherches supplémentaires devraient fournir une explication aux résultats récents et mettre fin au débat sur la question de savoir si les hallucinogènes ralentissent ou accélèrent ou non l'activité cérébrale. (ah)
