Le navire de recherche Belgica fête ses 30 ans. Mais la barge doit être remplacée, c'est pourquoi la conception d'un successeur est déjà prête.
La Belgica existe depuis 30 ans. Les scientifiques navigueront du Maroc à la Norvège avec le navire de recherche pour étudier la mer et ses habitants. Mais la barge doit être remplacée, donc cette conception de successeur est déjà prête à être approuvée par le prochain gouvernement fédéral.
Le Belgica est un laboratoire flottant destiné aux chercheurs des universités et instituts scientifiques belges pour approfondir la connaissance des mers. Les scientifiques prélèvent des échantillons d'eau, de sol, d'organismes vivants. Ils testent de nouvelles techniques de pêche, étudient l'influence de l'extraction de sable sur les fonds marins ou examinent l'effet des parcs éoliens sur la vie marine.
Le Belgica totalise désormais 835 000 kilomètres au compteur – soit une vingtaine de fois le tour du monde – et navigue en moyenne 175 jours par an. Le navire peut accueillir seize scientifiques et est donc plutôt étroit. Le Belgica manque également d'un certain nombre de gadgets dont sont équipés les bateaux plus modernes. Par exemple, le bateau n'a pas de positionnement dynamique, de sorte qu'il ne peut pas continuer à flotter au-dessus d'un certain point, ni de navigation sous-marine, ce qui est pratique pour pouvoir prélever des échantillons exactement au même endroit à chaque fois.
Après 30 ans, un nouveau navire de recherche est nécessaire, et le plan est déjà en place :le Belgica II, un navire avec de la place pour plus de chercheurs, des équipements de précision et des robots de mesure sans pilote. Le Belgica II sera légèrement plus grand que le Belgica actuel (+/- 65m), permettant au navire d'embarquer plus d'équipements et plus de chercheurs (environ 24), et plus de missions (jusqu'à 30 jours). Il est prévu que le navire naviguera environ 300 jours par an et couvrira une zone de recherche plus vaste que l'actuel Belgica. Le coût d'achat du nouveau navire est estimé à 54,45 millions d'euros. L'étude de financement a été présentée récemment en Conseil des ministres mais c'est au prochain gouvernement de prendre la décision finale sur la construction du nouveau navire. (ddc, kv)
