L'explorateur européen Rosetta enverra son atterrisseur Philae sur la "tête" de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko en novembre.
Cinq spots convenaient à Philae. Au final, l'agence spatiale européenne ESA a choisi le "point J" sur la tête de la comète.
Selon l'ESA, l'endroit est scientifiquement très intéressant. C'est aussi un endroit relativement sûr pour l'atterrisseur, qui devrait atteindre la surface de la comète le 11 novembre. Mais la forme et la surface accidentée de la comète font de toute façon de l'atterrissage une opération difficile.
La sonde Rosetta est arrivée sur la comète 67P le 6 août. Côte à côte, ils volent vers le soleil. Cela n'a jamais été fait auparavant. L'explorateur Philae devra forer dans la surface dans l'année à venir, entre autres, pour déterminer en quoi consiste la comète.
Cela peut donner aux scientifiques une meilleure image de l'origine de notre système solaire et donc de la Terre. La comète 67P est issue du même nuage de gaz et de poussière à partir duquel la Terre et les autres planètes se sont agglutinées. La Terre a beaucoup changé dans les milliards d'années qui ont suivi, la comète à peine ou pas du tout.
La Rosetta a été lancée en mars 2004 et compte plus de 6 milliards de kilomètres au compteur. La route a traversé la Terre trois fois et Mars une fois. La Rosetta avait besoin de la gravité des deux planètes pour atteindre une vitesse suffisante pour la traversée vers la comète.
De juin 2011 à janvier 2014, la sonde était si éloignée du soleil qu'elle a dû entrer dans une sorte d'hibernation pour économiser du carburant. La Rosetta est un projet de prestige de l'Europe. La mission coûte plus de 1,3 milliard d'euros. Le Néerlandais Fred Jansen dirige le projet.