Un temps de réaction non pas lent, mais imprévisible semble être directement lié au déclin physique et mental.
On sait depuis un certain temps qu'une variation croissante du temps de réaction individuel aux exercices cognitifs est liée à un déclin des capacités cognitives, à la démence et à des maladies du cerveau comme la maladie de Parkinson. Mais un lien direct avec la mort n'a jamais été trouvé. Les médecins australiens pensent l'avoir trouvé maintenant.
Les chercheurs ont suivi près de 900 personnes - toutes âgées de 70 à 90 ans au début de l'étude - sur une période de huit ans. Tous les deux ans, les personnes âgées étaient testées pour leur temps de réaction, de sorte que non seulement les valeurs moyennes étaient examinées, mais (surtout) les variations et le caractère imprévisible et erratique. Les participants ont également été surveillés pour détecter la survenue d'un déclin cognitif tel que la démence.
L'étude a donné un résultat remarquable :ce n'est pas la moyenne du temps de réaction qui s'est avérée être un bon « indicateur » des années de vie restantes dans l'étude, mais sa variation. De plus, les chercheurs ont découvert que cette association existait indépendamment d'autres causes de déclin accéléré telles que la démence et les maladies cardiovasculaires.
