La Belgique n'est que le vingtième pays de l'Union européenne à avoir légalement sur papier l'utilisation de drones.
La ministre de la Mobilité Jacqueline Galant (MR) a annoncé cette semaine qu'une législation claire pour les aéronefs sans pilote sera introduite cette année. La Belgique est le vingtième pays de l'Union européenne où l'utilisation de drones est légalement documentée.
Beaucoup de choses sont en préparation pour les (futurs) propriétaires de l'avion sans pilote dont on parle tant. Une loi sera déposée cet automne, précise la ministre de la Mobilité Jacqueline Galant (MR). L'annonce de la loi est une bonne nouvelle, car l'utilisation des drones est encore aujourd'hui dans la zone crépusculaire légale. Personne ne peut clairement mettre le doigt sur ce qui est ou non autorisé. Les pilotes Chunk seront bannis de l'espace aérien à l'avenir, bien que la loi soit légèrement plus flexible pour un usage privé.
Test pilote
Quiconque a l'intention de conquérir l'espace aérien à l'aide d'un avion sans pilote en vaut la peine. Le projet de texte d'un tout nouvel arrêté royal clarifie ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas, en faisant la distinction entre usage privé et usage professionnel. Quiconque souhaite envoyer un drone dans les airs à des fins commerciales, par exemple pour livrer des colis à des clients en tant qu'entreprise, doit pouvoir présenter une licence. Ce n'est que lorsque le pilote du drone obtient un résultat positif au test pilote théorique, médical et pratique, qu'il peut voler. Il n'est pas encore tout à fait clair qui vérifiera cela exactement.
Galant impose également une hauteur maximale de 90 mètres aux utilisateurs professionnels de drones. Les pilotes doivent voler au moins 2 heures par an (environ 6 vols). De plus, les activités professionnelles sont divisées en deux catégories, selon le facteur de risque. En cas de risque élevé - si, par exemple, un festival de musique ou un cortège de carnaval avec de nombreuses personnes est survolé, un dossier spécial est établi pour la Direction générale de l'aviation (DGLV). Les vols à faible risque peuvent bénéficier ou non de l'admission générale. L'espace aérien contrôlé, c'est-à-dire la zone autour des aéroports, est interdit aux avions. L'espace aérien militaire peut être utilisé, mais seulement si les soldats eux-mêmes ne sont pas occupés par des missions.
Pas cher et recherché
Toute personne qui ne vole pas au nom d'une entreprise n'a pas à présenter de licence et échappe ainsi au test de pilote en trois parties. Les drones à usage privé ne sont autorisés à voler que jusqu'à une hauteur de 30 mètres. De plus, il est interdit de quitter la propriété privée et la législation sur la vie privée doit être respectée. Soyez donc vigilant si vous filmez votre voisin de façon non sollicitée alors qu'il s'affaire dans son potager. Quiconque envisage d'acheter un tel avion sans pilote en tant que particulier n'est certainement pas seul dans la file d'attente. Le journal De Tijd a rapporté il y a une semaine qu'environ 1 000 à 2 000 drones volent chaque mois. Peut-être une conséquence des prix démocratiques, car ceux qui voudraient un exemplaire peuvent déjà en commander un pour seulement 30 euros.
Quiconque a en sa possession un avion sans pilote et ne sait pas quoi en faire, peut trouver l'inspiration dans des initiatives originales. Par exemple, la municipalité de Noordoostpolder aux Pays-Bas a déployé un drone pour attraper les propriétaires de chiens négligents qui refusent de nettoyer les crottes de chien de leur ami à quatre pattes. En Irlande, le travail des chiens de berger est menacé par un drone qui fait office de berger. Et Facebook a également des projets de drones sauvages. Zuckerberg veut utiliser des avions à énergie solaire pour fournir Internet dans les zones difficiles d'accès. Cela vous donne l'opportunité de partager vos plus beaux clichés avec le monde lors de vos prochaines vacances au pôle Nord.
Voka
Les toutes nouvelles règles autour des avions sont extrêmement bienvenues dans notre petit pays de Belgique. Voka (le réseau flamand d'entreprises) a demandé plus de clarté dans le passé. Il y a quelques semaines, par exemple, elle soulignait que la Belgique avait pris du retard par rapport aux pays voisins, car jusqu'à aujourd'hui il est interdit à une entreprise de lancer un drone dans les airs. Une occasion manquée sur le plan économique. Aujourd'hui, 175 entreprises belges sont actives dans ce secteur. "Le secteur des drones professionnels ne peut se développer davantage dans notre pays qu'avec des possibilités de vol suffisantes et un cadre juridique complet." Le même message a également été entendu au salon des drones au début de ce mois, avec pas moins de 5 000 visiteurs.
Problème de thème numérique
Drones - Sans pilote sur terre, en mer et dans les airs
Dans ce dossier, nos rédacteurs se penchent sur les possibilités des drones. Non seulement pour l'aviation, mais aussi pour les chercheurs océaniques, les agriculteurs et les cinéastes, par exemple. Vous pouvez acheter le numéro thématique dans l'application Eos sur votre tablette.