La question prédominante à mesure que j’avance dans ce périple est la suivante : que veux-tu accomplir? Et si cela semble
La question prédominante à mesure que j’avance dans ce périple est la suivante : que veux-tu accomplir? Et si cela semble aller de soi ‘ vouloir changer mes habitudes pour devenir plus heureuse et plus en santé ‘, je ressens le besoin d’élaborer. Si vous m’avez bien suivie, vous savez que j’ai une longue liste d’objectifs : en particulier, couper mes habitudes de sucre, sortir de mes ornières d’entraînement, devenir une personne plus calme et être plus belle. En d’autres termes, le jour 67 de ce défi, mon plan n’est pas d’écluser une bouteille de Sauvignon blanc en engouffrant un grand sac de M & M. Ce serait tentant, mais autodestructeur.
Ces jours sont révolus. Je m’ennuie de mon ami le sucre. La diététiste Stefanie Senior m’assure que ce n’est pas surprenant. « Le sucre a des propriétés qui créent une dépendance », m’a-t-elle dit. « Trop de sucre peut conduire à des sommets de sucre dans le sang qui sont souvent suivis par des chutes radicales. Celles-ci s’accompagnent de fatigue et, normalement, de fringales. » Et alors, de quoi avons-nous envie? De sucre. C’est un cercle vicieux. « Plus vous absorbez de sucre, plus vous en voulez », conclut-elle.
Jour après jour, j’apprends à ne plus en vouloir.
Alors, qu’est-ce que je souhaite accomplir avec cette quête? Puis-je vous confier un secret?
Je veux vivre plus longtemps.
Dans quelques mois, j’aurai 42 ans. Récemment, ma mère m’a dit : « Tu es au milieu de ta vie. » Ça commençait très bien ma journée, après une énième nuit où mon fils de 2 ans s’est réveillé à 2 heures et où ma fille de 4 ans s’est glissée dans mon lit à 4 heures du matin pour me bourrer de coups de pieds jusqu’à l’aube. Au réveil, j’avais l’air d’avoir 51 ans, pas 41. Et j’ai commencé à penser à ma mort imminente qui, selon ma mère, était dans 42 ans.
Soyons francs : la plupart d’entre nous savent que nous pouvons être en meilleure santé. Combien se la coulent douce, en disant qu’ils vont prioriser leur santé la semaine prochaine, le mois prochain ou l’année prochaine? Que vous ayez besoin d’arrêter de fumer ou de perdre quelques kilos, qu’est-ce qui vous retient? Est-ce quelque chose d’aussi simple ‘ quoique difficile ‘ que de changer vos habitudes?
Après avoir encaissé le choc que mes meilleures années étaient derrière moi, je suis devenue un peu obsédée par les zones bleues : cinq différents endroits sur la planète où, selon Dan Buettner, un type du National Geographic qui a passé des années à les étudier, « Les gens vivent comme dans les contes de fées en maintenant le secret de la jeunesse éternelle. »
Qu’est-ce que ces endroits ‘ d’Okinawa, au Japon jusqu’en Sardaigne, en Italie ‘ ont en commun? Les habitants incluent l’activité physique à leur routine quotidienne, ils établissent des relations avec les amis et la famille, ils ont une alimentation pauvre en viandes et riche en légumes et ils trouvent un sens à la vie. Beaucoup d’entre eux boivent du vin rouge avec modération (youpi!), ils ont une attitude positive envers la vie, la spiritualité ou la religion.
Mes changements d’habitudes se chevauchent durant 66 jours, et j’ai été ironiquement silencieuse sur mon défi de quiétude. Comme vous l’avez probablement constaté, je ne suis pas la plus zen. J’enseigne le cardiovélo et je suis cette entraîneuse de conditionnement physique dont vous avez peur, celle qui utilise sa voix pour motiver. Et ces dernières années, deux jeunes enfants et deux carrières à temps partiel me gardent plutôt occupée!
Mais je suis en train de changer. La méditation est le mot à la mode en ce moment et les recherches montrent que la spiritualité et la méditation sont plus efficaces que les antidépresseurs. J’ai déjà médité et je sais que ça me rend plus calme. Donc, je vais m’y remettre. Mais j’essaie aussi de trouver la quiétude dans d’autres domaines : un bain de bulles, me lever juste avant les enfants et faire 5 minutes de yoga, de la respiration profonde aux feux rouges… de petites habitudes de recueillement. J’y travaille.
Un truc qui fonctionne vraiment et que j’aimerais essayer est de savoir comment je termine ma journée : rédiger un journal de gratitude. J’ai commencé l’an dernier, mais je n’ai pas été assidue. J’étais reconnaissante pour des choses en août, puis pour une raison ou une autre, je n’ai pas été reconnaissante avant le mois d’octobre. Vous le savez, la vie est bien remplie. Mais les études prouvent que l’écriture d’un tel journal peut vous rendre plus heureux. Chaque soir, peu importe comment fut votre journée, notez cinq choses pour lesquelles vous êtes vraiment reconnaissant : votre santé, le toit au-dessus de votre tête, voir la neige tomber doucement, avoir mangé des sushis, un appel téléphonique avec un ami. Tout est bon.
Chaque jour procure des moments de gratitude. Il faut les trouver.
Erin
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Erin Phelan est spécialiste en conditionnement physique et mère de deux enfants. Elle collabore régulièrement à Plaisirs Santé et tiendra un blogue ici durant les 66 prochains jours.