On dit souvent que les yeux sont les portes de l’âme. Les iridologues, eux, sont convaincus que l’iris représenterait une véritable carte du corps. En analysant de près un œil, il est possible, à leur avis, de détecter des perturbations de l’organisme et de prévenir des maladies.
ShutterstockL’iridologie est une méthode diagnostique qui repose sur l’observation minutieuse de la partie colorée de l’œil, l’iris. Pour les iridologues, en effet, il existe une étroite corrélation entre l’état général et la constitution d’une personne, et l’aspect de ses iris. Un examen mené par un iridologue permettrait de dresser un panorama de nos perturbations métaboliques et de nos tendances pathologiques.
Vous êtes installé dans la pénombre face à l’iridoscope, appareil binoculaire à fort grossissement optique qui permet de visualiser les détails et les reliefs de l’iris. Certains praticiens photographient, voire filment l’iris, ce qui permet de suivre l’évolution clinique au fil des consultations.
La lecture de l’iris est indolore. L’examen dure environ un quart d’heure. Le praticien étudie d’abord la couleur de votre iris, recherche des taches et des dépôts, observe la forme de votre pupille et surtout la trame des fibres iriennes. Puis il identifie les organes malades en fonction de la forme et de l’emplacement des anomalies observées.
En voici quelques-unes, proposées par l’iridologue français Gilbert Jausas :
Il n’y a pas de contre-indication, mais gardez toujours présent à l’esprit que cette méthode a ses limites.
En l’absence de reconnaissance officielle, médecins et non médecins peuvent pratiquer l’iridologie. Parmi les médecins, ce sont essentiellement des praticiens d’une médecine alternative qui l’utilisent. Quant aux non-médecins, il s’agit en général de naturopathes qui doivent impérativement vous adresser à un médecin pour toute prescription d’examens complémentaires.
La plupart des études concluent à l’absence d’intérêt de l’iridologie. D’autant que la piètre qualité des clichés de l’iris, la variation des cartographies et de l’interprétation des signes selon les écoles ne plaident pas en sa faveur. En 2005, une étude prospective réalisée auprès de 68 sujets souffrant d’un cancer et de 42 sujets sans cancer servant de groupe contrôle confirmait ces réserves. Les auteurs concluaient que l’iridologie n’était pas un outil de diagnostic efficace pour prévenir ou détecter les tumeurs.
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