Selon une récente étude de l’Institut de la statistique du Québec, entre 2009 et 2014, un peu plus de 5 % des internautes québécois âgés de 15 ans et plus ont subi de la cyberintimidation.
SpeedKingzShutterstockSelon une récente étude de l’Institut de la statistique du Québec, entre 2009 et 2014, un peu plus de 5 % des internautes québécois âgés de 15 ans et plus ont subi de la cyberintimidation. Cette prévalence est significativement plus élevée chez les individus ayant vécu d’autres formes de victimisation. La cyberintimidation touche un peu moins de 9 % des individus ayant subi de la violence ou y ayant été exposé avant l’âge de 15 ans, environ 13 % des victimes d’incident contre la personne, près de 15 % des individus ayant vécu de la discrimination et un peu plus de 20 % des victimes de harcèlement.
La cyberintimidation croît avec le nombre de formes de victimisation vécues et atteint près de 25 % chez les individus ayant subi trois autres formes de victimisation ou plus. Il est à noter que les liens entre la cyberintimidation et d’autres expériences de victimisation demeurent même lorsqu’on tient compte de plusieurs caractéristiques des internautes, telles que l’âge, l’activité principale, l’appartenance à une minorité visible et le fait d’avoir certaines incapacités ou non.
Selon le site Pensez cybersécurité du Gouvernement du Canada, il existe diverses formes courantes de cyberintimidation. En voici quelques-unes.
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Sources : Institut de la statistique du Québec, Gouvernement du Canada