Une expérience tend à démontrer un lien entre les émotions et la dyslexie. On peut y voir une épreuve… mais aussi un atout.
FRANKCALDERON/SHUTTERSTOCK
La dyslexie ne serait pas seulement un trouble de la lecture. Les jeunes participants à une expérience californienne devaient regarder des vidéos qui touchaient à la sensibilité, un bébé qui rit, par exemple, ou encore une femme sur le point de vomir. Les dyslexiques ont réagi plus fortement à en juger par leurs expressions faciales et leur rythme respiratoire. Il est possible que beaucoup d’enfants dyslexiques éprouvent des émotions plus vives en raison du fonctionnement différent de leur cerveau. Cela peut certes faciliter les rapports sociaux, mais demander aussi plus de soutien quand ils traversent une épreuve difficile afin de ne pas sombrer dans l’anxiété ou la dépression.