Si la seule évocation du mot «printemps» vous fait éternuer, voici une bonne nouvelle: l’immunothérapie est efficace et économique.
Une enquête de 11 ans auprès de plus de 13000 enfants de la Floride a établi que ces «piqûres antiallergiques» réduisaient du tiers le coût des soins et de 16% celui des prescriptions. Et les patients se sentaient mieux trois mois à peine après le début des injections. «Cela confirme ce que nous constatons en cabinet: une baisse du nombre des visites et de la consommation de médicaments, déclare la Dre Linda Cox, chercheuse en immunologie. Le traitement ne fait pas que masquer les symptômes: il modifie la réaction immunitaire.»
Si les médicaments ne vous soulagent pas suffisamment ou sont trop onéreux, l’immunothérapie peut être une bonne solution de rechange. Il vous faut encore une raison? Elle réduit le risque de passage à l’asthme.
Personne n’aime les piqûres, et il faut en subir de 20 à 30 pendant les six premiers mois du traitement, mais elles pourraient bientôt être remplacées par des comprimés qui se placent sous la langue et libèrent graduellement leur dose d’allergène. Selon une recherche britannique menée en 2008, ils sont aussi efficaces que les injections.
L’immunothérapie sublinguale est déjà largement prescrite en Europe et devrait être offerte au Canada d’ici quelques années.
Une autre formule exigeant seulement quatre injections en six semaines est à l’étude.
Plus jamais «à vos souhaits!»