Des ingénieurs miniers suisses ont mis au point une méthode qui leur permet de déterminer exactement la quantité de cuivre contenue dans une couche de roche, sans un seul forage d'essai.
La méthode estime en fonction de l'emplacement, de la profondeur et âge d'une couche en quantité de cuivre sous terre, sans un seul forage d'essai
Le cuivre est principalement extrait dans des mines à ciel ouvert en Amérique du Nord (États-Unis) et en Amérique du Sud (Pérou et Chili). L'Indonésie est également devenue un important producteur de cuivre ces dernières années.
Parce que le cuivre est au cœur de nombreux matériaux dans l'industrie électrique et électronique (pensez à votre smartphone), il n'y a pas de diminution immédiate de l'extraction de minerais de cuivre. Au contraire, les sociétés minières recherchent avec impatience de nouveaux gisements de minerai. Mais la quantité de cuivre pouvant être extraite d'une couche de roche reste encore largement une question de conjecture.
Les ingénieurs miniers suisses ont maintenant trouvé une solution. Ils ont développé une méthode qui leur permet d'estimer exactement la quantité de cuivre qu'il contient en fonction de l'emplacement, de la profondeur et de l'âge d'une couche. Sans avoir besoin de forage d'essai.
Les chercheurs ont étudié plus de 100 000 combinaisons de couches rocheuses existantes de magma solidifié (appelées roches porphyriques) et leur rendement en cuivre. Ils ont ensuite examiné l'influence de la profondeur, de l'âge et de l'emplacement géographique de la couche sur la "richesse" du minerai de cuivre.
Les roches porphyriques se forment lorsque le magma commence à se solidifier à une profondeur de 10 à 15 kilomètres sous la surface de la Terre. Dans le monde, ces couches rocheuses ne représentent pas moins de 75 % de l'approvisionnement en cuivre. Les chercheurs ont découvert que le cuivre se forme sous forme de sulfate de cuivre à une profondeur de deux à trois kilomètres après que l'eau évaporée de la chambre magmatique se refroidit et se cristallise.