Les protéines ont un impact majeur sur les cellules de notre corps, mais elles sont trop petites pour être étudiées. Des biologistes néerlandais ont construit un modèle agrandi.
Les protéines sont l'un des éléments constitutifs les plus importants de notre corps. Mais comment ils interagissent avec nos cellules est resté longtemps sans réponse. Des biologistes néerlandais ont trouvé une solution.
Les protéines sont essentielles pour notre corps. Les cellules les utilisent pour absorber les nutriments et dans notre cerveau, elles aident à transmettre les signaux. Une mauvaise organisation des protéines peut donc avoir des conséquences désastreuses. Par exemple, des accumulations de protéines peuvent conduire à la maladie d'Alzheimer.
Trop petit pour la recherche
La recherche sur la façon dont les protéines interagissent avec les cellules peut conduire à de nombreuses informations importantes. Pour le moment, il n'y a pas grand-chose de disponible, car les protéines sont trop petites pour être étudiées en détail. C'est pourquoi les biologistes néerlandais ont maintenant construit un modèle agrandi des protéines.
Pour ce modèle, les scientifiques ont utilisé des colloïdes sphériques. Ces particules ne sont pas plus grandes qu'un micromètre (un millième de millimètre), mais les vraies protéines sont beaucoup plus petites :elles mesurent un millionième de millimètre. Les colloïdes sont assez grands pour être étudiés et ils se comportent comme des protéines.
Rouleaux et sphères à travers la membrane cellulaire
Les biologistes ont découvert que leurs protéines modèles ne sont que partiellement guidées par des forces "normales" telles que la force électrostatique et la gravité. Bien plus que ces forces, elles sont contrôlées par des déformations de la membrane cellulaire. Cette influence fonctionne également en sens inverse :les protéines elles-mêmes sont responsables de la déformation de la membrane cellulaire.
D'un point de vue énergétique, il est souvent plus économique que les protéines soient plus rapprochées. (Image :Université de Leiden)
Cette dernière s'explique par une ancienne loi naturelle. Les protéines s'attachent à une cellule en groupes, car elles perdent ainsi moins d'énergie. Ils font de petites bosses dans la membrane cellulaire et roulent ainsi l'un vers l'autre, pour ainsi dire. Il semble donc que les protéines pénètrent généralement ensemble dans la membrane cellulaire.