Grâce à une nouvelle technique d'impression 3D, des chercheurs ont fabriqué des cages microscopiques dans lesquelles des bactéries peuvent s'insérer. Cela leur permet d'étudier l'interaction entre les espèces.
À l'aide d'une nouvelle technique d'impression 3D, des chercheurs ont fabriqué des cages microscopiques dans lesquelles les bactéries peuvent s'insérer. Cela leur permet d'étudier l'interaction entre les espèces.
Aucune cage n'est imprimée pour que la bactérie puisse entrer, mais une "clôture" en gélatine autour d'une bactérie. Comparez-le à un gâteau à la gélatine avec des morceaux de fruits. Les bactéries y sont piégées, mais elles peuvent y vivre, se reproduire et même communiquer avec des bactéries dans d'autres cages à proximité. En effet, de petites substances, telles que des molécules et des ions, peuvent entrer et sortir.
Cette approche permet aux chercheurs d'étudier plus facilement le comportement des bactéries dans un environnement très similaire à celui dans lequel elles vivent, tout en les gardant sous contrôle strict.
De cette façon, ils peuvent observer comment les bactéries communiquent et pourquoi elles sont souvent plus fortes ensemble (et donc plus dangereuses pour nous). Par exemple, Staphylococcus aureus, qui cause des infections de la peau, des voies urinaires et des poumons, est plus résistant aux antibiotiques lorsque Pseudomonas aeruginosa, une bactérie hospitalière notoire, se trouve à proximité. (ks)