Dans le monde, 23 centrales nucléaires, pour 74 réacteurs, sont situées dans des zones à haut risque d'être frappées par un tsunami.
Dans le monde, 23 centrales nucléaires, pour 74 réacteurs, sont situées dans des zones à haut risque d'être frappées par un tsunami.
Avec l'incident de Fukushima au Japon à l'esprit, une équipe internationale de scientifiques a créé une carte des zones sujettes aux tsunamis. Ils ont cherché des côtes parallèles aux zones dites de subduction, là où les plaques qui composent la surface de la Terre glissent les unes sous et sur les autres. Ce sont des zones à haut risque d'activité sismique et donc de tsunamis. Les chercheurs ont également recueilli des données sur les tsunamis passés.
Les littoraux de couleur rouge présentent un risque accru de tsunamis majeurs causés par seaquakes
Sur les 23 centrales à haut risque d'être frappées par un tsunami, 13 sont actives, ce qui représente 29 réacteurs au total. Le reste est actuellement en cours de construction ou de rénovation. La Chine, en particulier, est fortement engagée dans l'énergie nucléaire. Sur les 64 réacteurs nucléaires en construction dans le monde, selon les dernières données de l'Agence internationale de l'énergie atomique, 27 sont situés en Chine. Parmi ceux-ci, 19 se trouvent dans une zone à risque de tsunami.
Sites nucléaires actifs et planifiés dans une zone à risque de tsunami.
Les chercheurs n'ont pas étudié dans quelle mesure les centrales nucléaires dans les zones à risque sont suffisamment protégées contre les tsunamis. Ils plaident cependant pour une planification spatiale plus restreinte et pour une politique qui tienne davantage compte des analyses scientifiques des risques. (ddc)