Avec sa puce Tangle Lake, le fabricant de puces américain a rattrapé ses concurrents comme IBM et Google. Les trois entreprises disposent désormais d'un ordinateur quantique d'une cinquantaine de qubits.
Le chef d'Intel, Brian Krzanisch, a fait cette annonce lors de la grand-messe annuelle des fabricants d'électronique grand public :le Consumer Electronics Show de Las Vegas. De ce fait, le fabricant américain de puces est assuré d'une publicité supérieure à la moyenne.
La puce quantique qu'Intel a développée - selon ses propres termes, car les fouineurs ne sont pas autorisés dans les laboratoires - compte 49 qubits et est basée sur des circuits électroniques supraconducteurs. En conséquence, la puce doit être extrêmement refroidie, ce qui coûte bien sûr beaucoup d'énergie. Intel travaille donc sur une autre technologie quantique dans laquelle les qubits sont formés par le spin des électrons.
L'état de spin quantique peut prendre deux valeurs - simultanément. Il en va de même pour les qubits basés sur des circuits supraconducteurs (la direction du circuit détermine la valeur). En conséquence, la puissance de calcul d'une puce quantique augmente de façon exponentielle avec le nombre de qubits. Le nombre d'opérations que la puce Intel peut effectuer (en théorie, car nous devons attendre une démonstration pour le moment) est égal à deux puissance 49 - un nombre incroyablement élevé.
Avec cette annonce, Intel rejoint le groupe leader des entreprises technologiques qui possèdent déjà un "ordinateur quantique" (Google comprend également 49 qubits, IBM en a un de plus).
