Une personne sur trois qui pense avoir mal à la tête souffre en réalité d'une migraine.
Vingt pour cent de la population connaîtra à un moment donné de sa vie des maux de tête intenses qui s'aggravent avec l'exercice et peuvent s'accompagner d'étourdissements, de vomissements ou d'une sensibilité extrême à la lumière ou au son. Une récente enquête auprès de 978 Belges montre qu'1 personne sur 3 qui pensait souffrir de maux de tête « normaux » en 2013 souffrait en réalité de migraines, dont la durée de la douleur et les symptômes sont beaucoup plus étendus et intenses. Alors que les maux de tête ordinaires durent jusqu'à une demi-journée chez 85 % des personnes, une crise de migraine peut parfois durer trois jours. Et plus de la moitié des patients migraineux n'ont d'autre choix que d'arrêter complètement leurs activités en cas de crise.
L'enquête montre que 48 % des migraineux ne sont pas diagnostiqués par un médecin et qu'il reste difficile pour de nombreux patients de distinguer la migraine des autres maux de tête sans aide. Et c'est important, par exemple parce que la dépression survient trois fois plus souvent chez les patients migraineux. Dans le cas de la migraine, il s'agit souvent d'éviter les facteurs déclenchants :à 47 %, il s'agit de la fatigue, à 12 % des changements climatiques, de trop de temps passé devant un écran ou de trop peu de liquide.
Connaissez vos déclencheurs !
Les migraines sont en grande partie héréditaires. Soixante-dix pour cent des migraineux ont des membres de leur famille qui souffrent également régulièrement de maux de tête lancinants. Pourtant, les migraineux peuvent s'épargner bien des souffrances, car ce dont ils ont hérité, c'est l'hypersensibilité à certains stimuli, comme le stress, les odeurs ou les nutriments. Ceux qui parviennent à éviter ces déclencheurs peuvent donc limiter leurs attaques.
Il est important, cependant, que les facteurs déclenchants diffèrent d'un patient à l'autre. Là où certains souffrent déjà d'une seule tasse de confort, d'autres peuvent boire beaucoup de café en toute impunité. Il est donc important de connaître vos propres déclencheurs. Un aperçu des coupables les plus courants :
Nutriments
• Chocolat
• Agrumes
• Oignons
• Haricots
• Remarques
• Gras
• Alcool
• Vin rouge
• Caféine
• Édulcorants artificiels
• Les exhausteurs de goût comme l'acide glutamique (dans les plats chinois ou les plats cuisinés)
• Soja et dérivés de soja
Facteurs environnementaux
• Lumière vive
• Sons aigus
• Fumée de cigarette
• Changements météorologiques
• Changements d'altitude (en avion, en montagne)
Style de vie
• Privation de sommeil ou trop de sommeil
• Alimentation irrégulière
• Fumer
• Stress ou relaxation après stress
• Émotions fortes
• Jeûner des changements soudains
• Après une semaine de travail pleine de café, un week-end sans
• Changements soudains des niveaux d'hormones