À certains moments du cycle menstruel, les seins sont particulièrement sensibles. Voici quelques remèdes naturels qui atténueront votre sensibilité.
Remèdes naturels pour soulager la sensibilité des seins
Les remèdes suivants soulageront la sensibilité des seins liée aux fluctuations hormonales. Vitamines, plantes médicinales et essences contribueront à limiter la rétention d’eau et à rétablir l’équilibre entre progestérone et strogène, élevant le taux de la première, diminuant celui de la seconde. Ajoutez à cela quelques changements alimentaires, et vous irez nettement mieux.
Ce que vous pouvez faire pour soulager la sensibilité des seins
- Dans la douche, savonnez vos seins en les massant délicatement du centre de la poitrine vers les aisselles. Le massage améliorera la circulation sanguine et le drainage de la lymphe, liquide transparent qui véhicule les agents anti-infectieux dans l’organisme.
- Enveloppez des cubes de glace ou un sachet de légumes surgelés dans une serviette et appliquez sur chacun de vos seins en laissant agir 10 minutes. Le froid diminue l’enflure et endort la douleur.
- Portez un soutien-gorge de sport. Pour éviter d’écraser vos seins en dormant, portez-le aussi la nuit. À l’achat, assurez-vous que les bonnets recouvrent bien vos seins sans pincer votre peau. Jetez vos vieux soutien-gorge distendus qui n’offrent plus un soutien suffisant.
- Augmentez votre consommation de soya et de ses sous-produits. Cette légumineuse renferme des phyto-strogènes, composés se comportant comme l’strogène et atténuant les fluctuations hormonales liées aux menstruations et à la ménopause. Aux repas, consommez des substituts de viande, du tofu ou des grains de soya rôtis. Ou encore, ajoutez du lait de soya dans vos smoothies.
- Consommez des aliments riches en fibres, comme les fruits, les légumes, les légumineuses (par exemple les lentilles et les haricots noirs) et les grains entiers. Les résultats d’une étude menée à l’école de médecine de l’université Turfts indiquent que les femmes dont l’alimentation était riche en fibres excrétaient plus d’strogène et souffraient moins de sensibilité mammaire que les autres.
- Les gras ne devraient pas constituer plus de 30% de votre apport calorique total. Les femmes qui vivent dans des pays où il s’en consomme peu souffrent généralement moins de sensibilité aux seins.
- Diminuez votre consommation d’huiles hydrogénées, présentes dans la margarine, ainsi que dans les pâtisseries et les collations du commerce. Ces huiles ont pour effet d’inhiber partiellement la conversion par l’organisme des acides gras des aliments en acide gammalinoléique (AGL), étape essentielle pour minimiser la sensibilité du tissu mammaire.
- Surveillez votre consommation de méthylxanthine, composé présent dans de nombreux produits alimentaires, dont le café, les colas, le thé, le vin, la bière, la banane, le chocolat, le fromage, le beurre d’arachide, les champignons et les marinades. De nombreuses femmes faisant de l’enflure mammaire cyclique éprouvent un soulagement lorsqu’elles diminuent considérablement, voire même éliminent de leur alimentation, les aliments qui en renferment beaucoup.
- Surveillez votre consommation de sodium. Ce minéral favorise la rétention d’eau et, par conséquent l’enflure. Veillez particulièrement à diminuer votre consommation durant les deux semaines qui précèdent vos règles.
Stimulants naturels pour soulager la sensibilité des seins
- Le pissenlit est un diurétique naturel. Prenez-le sous forme de capsule ou préparez une décoction avec la racine. Faites mijoter 15 minutes 2 ou 3 cuillerées à thé de racine en poudre dans 1 tasse d’eau. Prenez-en trois tasses par jour.
- Prenez de l’huile d’onagre, remède médicinal employé pour soulager les symptômes prémenstruels. Elle renferme de l’AGL, acide gras essentiel qui contribue à rétablir l’équilibre hormonal et semble soulager la sensibilité mammaire cyclique.
- Ensemble, les vitamines E et B6 pourraient également vous apporter un soulagement. Vous pouvez les prendre sous forme de suppléments ou encore, augmenter votre consommation d’aliments qui en sont riches, par exemple les fruits à coque (noix, noisette, etc.), l’orge et le germe de blé pour ce qui est de la première, et l’avocat, les viandes maigres et l’épinard pour ce qui est de la seconde.
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