Craig Cormack a utilisé le taï-chi pour calmer son stress. Maintenant maître de l’art, il explique comment cet art martial a su lui changer la vie.
Craig Cormack était un grand nerveux. «A 26 ans, dit ce Montréalais, j’avais des maux d’estomac et des migraines, et je savais que cela n’augurait rien de bon.» Il avait vu des gens faire du taï-chi dans un parc et entendu parler des effets relaxants de cette pratique. Un jour, il s’est inscrit à un cours. «Quand j’ai vu à quel point le professeur était calme et concentré, je me suis dit que j’aimerais lui ressembler.» A 45 ans, Craig lui ressemble. Le taï-chi l’a délivré de ses maux de tête et d’estomac. Aujourd’hui, le maître, c’est lui.
D’après des études menées à l’université Tufts, le taï-chi atténuerait la tension nerveuse, l’anxiété, et même la dépression.
Craig Cormack, qui est aussi praticien agréé de massothérapie chinoise, est convaincu qu’il peut aider n’importe qui à mieux gérer le stress et ses effets nocifs sur le système immunitaire.
• un ancien art martial chinois dont les mouvements doux et lents portent des noms poétiques comme la grue blanche qui bat des ailes ou porter le tigre au sommet de la montagne. On dirait une danse, mais c’est une authentique technique d’autodéfense.
• concentrant la pensée. Pour exécuter correctement un enchaînement, vous devez évacuer tous vos soucis.
• ralentissant les mouvements. Le taï-chi oblige à bouger et à respirer à un rythme régulier.
• coupant le cordon téléphonique. «Nous sommes toujours joignables par téléphone, dit Craig. Ce n’est pas normal.» En vous isolant pendant un certain temps, «vous vous donnez la chance de percevoir le monde autrement».
• Appelez un centre de conditionnement physique ou une école d’arts martiaux de votre localité. Essayez plusieurs cours et choisissez le professeur qui vous plaît le plus. En vous exerçant une quinzaine de minutes les jours où vous n’avez pas de leçon, vous ferez vite des progrès sensibles.