Le mois de septembre est le mois de la sensibilisation au cancer de l’ovaire. À quand le test de dépistage précoce?
Il n’existe pas encore de méthode de dépistage pour le cancer de l’ovaire, mais une analyse de sang, le CA-125, donne de l’espoir.
Actuellement, au Canada, on se sert du CA-125 chez les femmes atteintes du cancer de l’ovaire afin d’évaluer leur réponse au traitement. Comme méthode de dépistage, le CA-125 n’est pas fiable parce qu’il produit trop de «faux positifs» lorsque la patiente présente d’autres formes de cancers, une grossesse, de l’endométriose ou des maladies inflammatoires comme la maladie de Crohn. La bonne nouvelle, c’est que nombre de recherches sont en cours afin de rendre le test plus fiable comme outil de dépistage du cancer de l’ovaire.
Le cancer de l’ovaire est souvent appelé le «tueur silencieux» parce que les symptômes sont peu discernables: sensation de satiété, fatigue, douleurs intestinales, maux de dos, perte de poids, gaz intestinaux, inflammations ou douleurs lors de la pénétration sexuelle.
Une étude publiée dans la revue Journal of Clinical Oncology a montré que le test CA-125 s’avérait plus efficace à déceler le cancer de l’ovaire lorsqu’il était administré en même temps que d’autres tests utilisant des marqueurs de cancer (HE4, CEA et VCAM-1). Par ailleurs, 200 000 femmes participent actuellement à une étude sur le test CA-125 et sur d’autres marqueurs de cancer au Royaume-Uni. Les résultats de l’étude devraient paraître en 2015.
Laurie Elit, oncologue spécialisée en gynécologie et professeure en obstétrique et gynécologie à McMaster University, est persuadée que cette étude entraînera des modifications à la méthode de dépistage et aux traitements contre le cancer de l’ovaire. «Nous cherchons toujours la solution magique, affirme-t-elle. Le CA-125 constitue un excellent test dans son application actuelle, mais nous devons trouver la meilleure façon de l’utiliser et de s’en servir comme moyen de dépistage.»
Consultez le site ovariancanada.org, pour en savoir plus.
