Les infections urinaires peuvent être très douloureuses. Des suppléments naturels vous aideront à traiter les symptômes et à vous soulager.
ShutterstockLes infections urinaires douloureuses sont assez courantes chez les femmes, elles peuvent avoir des conséquences sérieuses. Les travaux scientifiques actuels confirmant l’efficacité des remèdes traditionnels contre ce type d’infection, il peut être profitable d’y recourir.
Découvrez les vitamines et plantes qui peuvent aider à soulager les malaises causés par ce type d’infection. Voyons d’abord de près quelques manifestations physiques d’une infection urinaire.
Les symptômes d’une infection urinaire:
Cependant, précisons que de nombreuses personnes âgées hébergent ces bactéries sans ressentir aucun malaise. Ce n’est pas forcément un problème, car ces micro-organismes ne menacent généralement pas la santé.
Consultez un médecin sans tarder, si :
Attention, si vous suivez un traitement médical, consultez votre médecin avant de prendre des suppléments
Lorsque vous souffrez d’une infection urinaire, commencez par la vitamine C et la canneberge. Prenez ces suppléments recommandés dès les premiers signes de brûlure à la miction.
La vitamine C acidifie l’urine, faisant de la vessie un milieu plus difficile à coloniser par les bactéries ; cette vitamine renforce en outre les défenses immunitaires de l’organisme.
La canneberge exerce également une action acidifiante sur l’urine, mais, surtout, elle empêche les bactéries de se fixer aux parois de l’appareil urinaire. Ces compléments peuvent être associés à l’échinacée, qui stimule le système immunitaire. Buvez beaucoup pour favoriser l’élimination des bactéries et des toxines.
Pour traiter les infections urinaires, les herboristes préconisent parfois l’usage de plusieurs plantes (seules ou en mélange). On peut penser notamment au buchu, à la carotte sauvage, aux soies de maïs, au chiendent, aux fleurs de sureau et à la prêle. Ces dernières peuvent être prises sous forme de teintures-mères ou d’infusions. Quand les urines sont alcalines (ce qui est le cas chez les végétariens), il vaut mieux utiliser une autre plante appelée la busserole, ou le raisin d’ours.
Les infections urinaires peuvent parfois se compliquer et entraîner de graves infections rénales. Si l’infection est confirmée, il vous prescrira sans doute des antibiotiques qui détruiront les bactéries responsables de l’infection. Ceux-ci s’attaqueront malheureusement aussi aux bactéries bénéfiques qui protègent les appareils urinaire et digestif. Dans ce cas, prenez des ferments lactiques, qui permettront de réintroduire ces bonnes bactéries dans votre organisme.
Lors d’une étude réalisée parmi des femmes âgées ayant un taux de bactéries élevé dans les urines, des chercheurs américains font une découverte intéressante. Ils ont constaté que chez celles qui buvaient tous les jours 300 ml de jus de canneberges, le risque d’apparition d’une infection urinaire était considérablement réduit sur une période de 6 mois.
Pour préparer une infusion contre une infection urinaire, versez 1 tasse d’eau très chaude sur 2 c. à thé de buchu, de soies de maïs ou de carotte sauvage (ou sur un mélange de ces trois plantes). Laissez infuser 15 min, puis filtrez. Sucrez à volonté avec du miel.
Le buchu et l’échinacée peuvent être utilisés en infusions contre les infections urinaires. Elles peuvent également comme lotions nettoyantes pour prévenir les récidives chez les femmes sujettes aux infections. Préparez une tasse d’infusion avec l’une de ces herbes ou un mélange des deux, puis laissez refroidir. Lavez la région génitale avec la lotion refroidie.
Il est aussi possible de se procurer un test en kit vendu en pharmacie pour détecter une infection urinaire. Si les symptômes se prolongent au-delà de 24 h, consultez un médecin.
C’est dans nos voies urinaires que les infections bactériennes se déclarent le plus souvent. Plus de la moitié des femmes en souffriront au moins une fois dans leur vie, contre 12 % des hommes. Cette différence s’explique par la proximité de l’urètre et de l’anus d’où proviennent les bactéries qui se développent dans les selles. De 80% à 90% des infections urinaires sont causées par la bactérie E. coli. Des souches résistantes aux antibiotiques de cette bactérie prolifèrent partout dans le monde. Contrairement à ce qu’on pense, les risques d’infections urinaires augmentent avec l’âge chez les deux sexes.
Généralement, après 50 ans, la prostate des hommes s’élargit, elle peut alors bloquer la vessie et y retenir l’urine assez longtemps pour que des germes s’y développent. Les femmes, quant à elles, produisent moins d’œstrogènes, hormones qui fortifiaient la membrane protectrice de leurs voies urinaires. Toutefois, « les femmes ménopausées peuvent prendre des gélules ou des onguents qui compensent le manque d’œstrogènes vaginaux », explique Suzanne E. Geerlings, spécialiste des maladies infectieuses au centre médical universitaire d’Amsterdam.
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