(EN) Quand nous atteignons un certain âge, nous nous attendons à ce que de nombreux événements nous affectent. Cependant, une Québécoise de 82 ans s’est sentie vraiment dépourvue lorsqu’elle a remarqué une éruption cutanée douloureuse sur sa peau.
Plus de 90 % des Québécois âgés de plus de 50 ans sont potentiellement prédisposés au zona, une maladie causée par la réactivation du virus de la varicelle. Cette maladie se manifeste habituellement par une éruption cutanée douloureuse. Vu les quelque 27 000 nouveaux cas se manifestant chaque année au Québec, le zona est un enjeu de santé publique de plus en plus important, surtout en raison du vieillissement de la population.
« Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait », explique Louisette, mariée depuis 61 ans et neuf fois arrière-grand-mère. « Pendant cinq mois, j’ai souffert d’épisodes de démangeaisons intenses et, à un moment donné, la douleur est devenue tellement intense qu’on a dû m’hospitaliser. Comme je suis très active, j’ai trouvé très difficile de me sentir si affaiblie. » La douleur associée au zona est souvent décrite comme des engourdissements, des picotements ou une sensation de brûlure qui peut simplement être causée par le frottement des vêtements sur la peau.
Des répercussions importantes sur le système de santé du QuébecÉtant donné que le système immunitaire s’affaiblit avec l’âge, le risque d’avoir le zona augmente après 50 ans. En 2017, près de 27 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués au Québec et on estime qu’environ 30 % de la population sera touchée par le zona au cours sa vie.
Au-delà des répercussions sur la qualité de vie des personnes atteintes, le zona constitue un enjeu de santé publique ainsi qu’un fardeau pour le système de santé québécois. Selon un récent rapport du Comité d’immunisation du Québec, le coût annuel moyen du zona pour le système de santé québécois est évalué à environ 25 millions de dollars. On estime également que le zona est à l’origine de 600 hospitalisations et 10 décès chaque année.
« Au pire de mes symptômes, je ne pouvais plus sortir. Je pensais même ne pas pouvoir assister au mariage de ma petite-fille , raconte Louisette. Je sais que je pourrais avoir d’autres épisodes de zona, mais si mon témoignage peut aider d’autres personnes, j’en serais très heureuse. Je pense que c’est utile d’apprendre à connaître la maladie et, si c’est possible, de savoir comment aider à la prévenir. »
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Tiré de : L’édition Nouvelles