La recherche confirme la relation entre la pollution de l'air et le risque de maladies cardiovasculaires.
Après les Jeux olympiques de Pékin en 2008, les usines ont fermé et la circulation a été restreinte pour améliorer la qualité de l'air pour les athlètes. Ces mesures ont eu un effet clairement démontrable, rapportent des scientifiques chinois et américains.
Les scientifiques ont examiné 125 sujets jeunes et en bonne santé avant, pendant et après la période au cours de laquelle les mesures environnementales ont été prises. Parce que les précédentes recherches épidémiologiques ont déjà montré qu'il existe un lien entre la pollution de l'air dans une zone et le risque de maladies cardiovasculaires, elles se sont principalement concentrées sur les paramètres qui jouent un rôle dans ces troubles.
Ils ont établi que la concentration d'un certain nombre de protéines dans le sang qui jouent un rôle dans la coagulation du sang diminuait de manière significative pendant les jeux, pour augmenter de manière significative par la suite.
Selon les chercheurs, cela confirme non seulement que la pollution de l'air augmente le risque de problèmes cardiovasculaires, mais aussi que s'attaquer au problème porte immédiatement ses fruits.