Avec un nouveau projet, un physicien espère capturer, stocker et transporter des antiparticules dans une camionnette.
Une fois que l'antimatière entre en collision avec la matière, les deux s'annulent. La masse combinée est complètement convertie en énergie, qui est emportée par les particules de boson. De cette destruction, les physiciens peuvent extraire des informations sur la matière. Les astrophysiciens utilisent ensuite le processus pour démêler davantage la composition des étoiles à neutrons.
Entre deux études, les scientifiques du CERN maintiennent les antiparticules séparées des particules à une certaine distance. Cela apporte des inconvénients. Il est très difficile de stocker des antiparticules pendant de longues périodes. Les attraper et les transporter est bien plus que cela.
Avec un nouveau projet, le physicien Alexandre Obertelli espère capturer, stocker et transporter un milliard d'antiprotons. Il travaille sur un réservoir dans lequel il pourra maintenir les antiprotons stables pendant longtemps à une température de -269°C. Le réservoir tient dans une camionnette.
Les antiparticules peuvent ensuite entrer en collision avec de la matière dans une autre installation du CERN. "Le projet pourrait démocratiser l'utilisation de l'antimatière", déclare Obertelli. En 2020, il veut produire les premières collisions.