Des scientifiques ont mis au point une puce informatique qui ne calcule pas avec des électrons, mais avec des particules légères, et qui fonctionne comme notre cerveau.
Dans la course aux ordinateurs plus rapides et plus petits, l'essentiel de l'attention est désormais porté sur les ordinateurs quantiques. Mais la voie classique du calcul électronique, dans laquelle un bit peut prendre deux valeurs (un 'zéro' et un 'un') est loin d'être terminée. Au contraire, de nombreux chercheurs essaient maintenant de construire des micropuces qui ne calculent pas avec des électrons, mais avec des particules lumineuses (photons).
Les photons ont le grand avantage de voyager beaucoup plus vite que les électrons. Une puce à base de photons peut donc calculer beaucoup plus vite. De plus, la consommation d'énergie est beaucoup plus faible.
Dans le même temps, une autre révolution de l'informatique est en cours :celle des réseaux de neurones dans lesquels la façon dont notre cerveau traite l'information est mimée avec la microélectronique.
Des scientifiques britanniques ont maintenant réussi à construire un tel "mini-cerveau" à une échelle très fondamentale, en utilisant une puce qui fonctionne avec des photons. À l'aide de photons, ils ont pu simuler les synapses qui forment le cœur du traitement de l'information dans notre cerveau (dans notre cerveau, les synapses sont responsables de la transmission chimique des signaux). L'avantage des réseaux de neurones est que de grandes quantités d'informations peuvent être traitées en parallèle, ce qui n'est pas possible avec les puces conventionnelles. Cela permet une augmentation exponentielle de la vitesse de calcul d'une puce.