Un modèle mathématique peut imiter la formation de cicatrices de brûlures. L'objectif est de prédire avec précision comment une plaie va guérir, afin de minimiser le développement de cicatrices de brûlures.
La recherche se concentre sur les « cicatrices hypertrophiques » :des cicatrices épaissies, souvent rouges et très raides, qui sont douloureuses au toucher, qui démangent et peuvent entraîner une restriction des mouvements. Ces cicatrices sont une complication très gênante qui survient relativement souvent chez les brûlés, chez les jeunes entre 20 et 30 ans et dans une plus large mesure chez les personnes à la peau foncée.
Le modèle mathématique doit finalement devenir largement applicable, ce qui peut prédire avec précision toutes sortes de propriétés de la guérison des brûlures et des escarres. Par exemple, considérez le degré de contraction et d'épaississement de la peau affectée pendant la cicatrisation, l'élasticité du tissu nouvellement formé, le degré de flux sanguin vers le nouveau tissu et le risque d'infection.
Daniel Koppenol de TU Delft a travaillé en étroite collaboration avec des chirurgiens plasticiens du RKZ Burn Center Beverwijk et VUmc pour la recherche. Il trouve formidable de pouvoir apporter une contribution à la médecine à partir des mathématiques :"La collaboration entre les mathématiques et la biologie/médecine en est encore à ses balbutiements, mais offre de nombreuses possibilités."