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La gaze injectable suit l'activité cérébrale

Les implants cérébraux existent depuis un certain temps, mais parce qu'ils sont si instables et faits de matériaux rigides, ils ne peuvent pas fonctionner longtemps. Ce problème est résolu avec une gaze électronique injectable.

La gaze injectable suit l activité cérébrale

Les implants cérébraux existent depuis un certain temps, mais parce qu'ils sont si instables et faits de matériaux rigides, ils ne peuvent pas fonctionner longtemps. Ce problème est résolu avec une gaze électronique injectable.

Les implants cérébraux sont utilisés dans la recherche fondamentale sur le cerveau (en particulier chez les animaux de laboratoire tels que les souris) et dans les applications cliniques (par exemple, chez les patients épileptiques ou les personnes souffrant de dépression). Mais parce qu'ils sont faits de matériaux aussi rigides – lire :bruts –, ils provoquent le plus souvent une inflammation dans les cellules cérébrales voisines. De plus, ils se déplacent relativement rapidement, ce qui signifie qu'ils doivent être remis au bon endroit après quelques jours seulement. En bref :surveiller l'activité cérébrale et stimuler les cellules cérébrales à long terme est difficile avec la technologie actuelle.

Des scientifiques américains pensent que ce problème peut maintenant être résolu avec un tout nouveau type d'implant, à savoir un maillage électronique ultra-fin qui peut être «injecté» dans la bonne zone du cerveau sans trop d'effort avec une aiguille hypodermique. Chez la souris, les chercheurs ont déjà montré qu'avec leur technique, ils pouvaient surveiller l'activité cérébrale pendant huit mois, sans avoir à intervenir.

Cela ouvre naturellement des perspectives pour suivre de près l'évolution des neurones individuels, et ainsi mieux comprendre des processus comme le vieillissement et peut-être trouver un nouveau point de départ dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer.

Le maillage électronique est également parfait pour la stimulation cérébrale. Parce qu'il n'évoque pas de réponse immunitaire des cellules cérébrales - après tout, les neurones activés se comportent comme un isolant - des courants beaucoup plus faibles sont nécessaires pour obtenir le même effet et il y a donc moins d'effets secondaires. (chut)


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