L'activité cérébrale de deux régions cérébrales prédit si les singes partagent ou non leur boisson aux fruits avec un autre singe.
Dans le cerveau humain, de nombreux domaines sont impliqués dans le choix de partager ou non quelque chose avec un autre. Par exemple, donnez-vous de l'argent à un mendiant lorsque vous passez devant ? Scientifiques de l'Université de Yale concluent que l'activité de deux régions cérébrales chez les singes détermine leur comportement social.
Les neuroscientifiques ont étudié deux scénarios. Dans la première, les singes étaient confrontés au choix de jeter leur jus de fruit ou de le donner à un autre singe. Dans le deuxième scénario, les animaux pourraient boire seuls la boisson aux fruits ou la partager avec un congénère.
Ce qui semble? Les singes préfèrent garder leur jus pour eux seuls. Dans le deuxième scénario, la plupart des singes ont choisi de sucer leur friandise eux-mêmes. Mais serait-il autrement jeté comme dans le premier scénario ? Ensuite, les singes choisissent généralement de donner la boisson à un autre singe.
Pendant que les singes prenaient les décisions, les chercheurs ont utilisé des électrodes pour étudier deux régions du cerveau :l'amygdale et le cortex frontal médial. L'amygdale joue un rôle dans les émotions et le cortex frontal médial dans la pensée consciente. Lorsque les animaux étaient sociaux et donnaient leur boisson à l'autre singe, les régions du cerveau présentaient des schémas d'activité cérébrale similaires. Cependant, s'ils montraient un comportement antisocial en gardant le jus pour eux ou en le jetant, cette synchronicité disparaissait. Sur la base de cette activité cérébrale, les neuroscientifiques ont même pu prédire quelle décision les singes avaient prise plus tôt.
Selon les scientifiques, ils ont trouvé une signature unique dans le cerveau qui est impliquée dans le comportement social. Ainsi, la générosité d'une personne peut être liée à la synchronisation des cellules cérébrales de l'amygdale et du feu du cortex frontal médial.
Les résultats sont publiés dans Nature Neuroscience .