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Pourquoi nous avons du mal à reconnaître les visages des personnes ayant une couleur de peau différente

Nos cellules cérébrales sont mieux réglées pour distinguer les visages qui ont la même couleur de peau que le nôtre.

Les sujets blancs trouvent des visages avec un les personnes à la peau foncée sont plus susceptibles de se ressembler que les visages blancs. Cela peut être dû à des différences d'activité cérébrale, ont découvert des psychologues américains de l'Université de Californie.

Que nous trouvons plus facile de distinguer les visages de sa propre couleur de peau les uns des autres que les visages avec une couleur de peau différente est connu depuis un certain temps. Elle favorise la discrimination et les stéréotypes. Entre autres choses, cela peut causer des problèmes si un témoin oculaire doit identifier un agresseur. Jusqu'à présent, on savait peu de choses sur le mécanisme neurologique derrière ce biais cérébral.

Les psychologues ont placé vingt sujets blancs sous un scanner IRM. Ils leur ont montré des visages avec des tons de peau différents. Les volontaires devaient juger les visages pour les similitudes. Ce faisant, les chercheurs ont étudié le cortex visuel, la région du cerveau qui traite l'information visuelle, entre autres. Ils ont également analysé le soi-disant zone du visage fusiforme (FFA). Cette zone joue un rôle important dans la reconnaissance des visages.

Les expériences ont montré maintes et maintes fois que les participants ont trouvé les visages à la peau foncée plus similaires que les visages blancs. Les scanners cérébraux des sujets ont montré que le FFA et certaines parties du cortex visuel étaient plus actifs lors de la visualisation des visages blancs que lors de la visualisation des visages à la peau foncée.

Selon les scientifiques, il semble que les cellules cérébrales sont mieux réglées pour distinguer les visages de sa propre couleur de peau que les visages avec une couleur de peau différente. Ce réglage neurologique a lieu à un stade précoce du traitement de l'information visuelle. Ce n'est que plus tard que les zones du cerveau impliquées, par exemple, dans l'apprentissage, la mémoire et l'attention, se mettent au travail avec l'information.

Les résultats sont publiés dans le journal Actes de l'Académie nationale des Sciences.


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