Il y a vingt ans, personne en Chine n'avait entendu parler des couches jetables. Ils sont désormais les symboles de statut social les plus importants de la classe moyenne urbaine.
Il y a vingt ans, personne en Chine n'avait entendu parler des couches jetables. Ils sont désormais les symboles de statut social les plus importants de la classe moyenne urbaine. 1 milliard de couches jetables sont vendues chaque mois. Dans dix ans il y en aura 8 milliards, pensent ceux qui savent.
Tous les principaux fabricants de couches occidentaux s'attaquent au marché chinois, mais les couches japonaises importées de fabricants tels que Kao et Unicharm sont au moins aussi populaires, sinon trois fois plus chères que dans leur pays d'origine, le Japon. En même temps, il regorge de couches de "fausses" marques fabriquées en Chine même. Les fabricants de marques se plaignent et le gouvernement chinois a déjà fermé plusieurs usines chinoises de couches contrefaites.
Kao, entre autres, a essayé de produire ses marques A en Chine même. Mais que s'avère-t-il ? Tant qu'il n'est pas écrit "Made in Japan", les parents chinois pensent que c'est idiot et gardent la main sur la coupe. En désespoir de cause, Kao rend donc ses couches pour la Chine très chères au Japon.
Le projet de couches d'Eos Magazine a été réalisé avec le soutien du Fonds Pascal Decroos pour le journalisme spécial.
