En dotant l'extérieur d'un champignon d'un réseau d'électrodes à mailles fines et de cyanobactéries productrices d'énergie, le champignon génère de l'électricité.
Dans la nature, de nombreux champignons vivent en symbiose avec leur environnement. Grâce à un système d'échange, la nourriture est échangée avec un arbre ou une plante contre de l'énergie. Les Américains ont développé une collaboration artificielle entre les champignons et les cyanobactéries. Le champignon fournit un abri, de l'humidité et de la nutrition aux bactéries en échange de l'énergie générée par la photosynthèse des bactéries. Un réseau de bandes de graphène au-dessus des bactéries capture les électrons libérés par les microbes lors de la photosynthèse, générés en faisant briller une lampe sur eux. Le résultat de cette interaction est la bioélectricité.
Le champignon bionique a été réalisé en appliquant une encre électronique imprimée en 3D contenant du graphène en nanobandes ramifiées. Ils ont ensuite appliqué une bio-encre contenant des cyanobactéries en forme de spirale. Aux intersections des bandes et de la spirale, des électrons peuvent être échangés des bactéries vers le réseau d'électrodes en graphène. La lumière brillante sur le champignon provoque la photosynthèse des cyanobactéries et un courant de 65 nanoampères est généré. Un certain nombre de champignons reliés entre eux fournissent suffisamment pour allumer une lumière LED. Les chercheurs essaient maintenant de trouver des moyens de faire en sorte que le champignon bionique génère plus de puissance.
