Chaque enfant, au moins une fois dans sa vie, a été averti de ne pas regarder le soleil aussi longtemps de peur de devenir aveugle. Mais est-ce que regarder le soleil rend vraiment aveugle, ou est-ce juste un conte de vieilles femmes ? Il s'avère que c'est un peu des deux. La rétine peut très certainement être endommagée en regardant directement le soleil, mais cela prendrait plusieurs minutes de concentration ininterrompue pour que cela se produise.
Afin de causer des lésions permanentes à l'œil, la rétine devrait chauffer de 50 degrés Fahrenheit. Et au point le plus lumineux de la journée, lorsque les dommages oculaires causés par le soleil sont les plus probables, la personne moyenne ne peut regarder le soleil que suffisamment longtemps pour ressentir une augmentation de 39 degrés Fahrenheit de la température cornéenne. Après cela, nos défenses naturelles prennent le dessus et nos yeux sensibles commencent à larmoyer et à brûler, ce qui nous fait généralement cligner des yeux et détourner le regard avant que des dommages à long terme ne puissent être causés.
Heureusement, il existe des moyens meilleurs et plus faciles d'avoir un bon aperçu du soleil. Nous pouvons, par exemple, parcourir la galerie en ligne de photos du soleil de la NASA. Au cours des 100 dernières années seulement, l'agence a pris des milliers de photographies de la star. Dans les diapositives suivantes, Stacker a rassemblé 10 photos incroyables du soleil depuis l'espace prises par l'agence. Ces images sont un moyen beaucoup plus clair et plus sûr d'avoir un bon aperçu de la boule de gaz rougeoyante au centre de notre système solaire.
1 / 10Cette photo capture le transit de Vénus - ou le moment où la planète passe devant notre soleil - un événement qui ne se produit que quatre fois tous les 243 ans. Le prochain transit de Vénus aura lieu en 2117, ce qui signifie que personne actuellement en vie ne le reverra probablement jamais.
2 / 10Lorsque la matière solaire pénètre dans l'atmosphère du soleil ou dans la couronne, elle est souvent expulsée dans ce qu'on appelle une éjection de masse coronale (ou CME). Ces CME, qui sont plus facilement comprises comme des bulles de gaz électrifié, provoquent les aurores que nous voyons aux pôles nord et sud
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Parfois, le soleil forme des proéminences solaires ou des anneaux de plasma (gaz chaud) en boucle qui s'étendent de la surface de l'étoile à sa couronne. Ces proéminences mettent une journée à se former et peuvent durer plusieurs mois, mais finissent par éclater, comme celle illustrée ci-dessus, lorsqu'elles deviennent instables, provoquant une éruption solaire.
4 / 10Les taches solaires, comme celles montrées sur cette image, sont des zones où le champ magnétique est nettement plus élevé que partout ailleurs sur le soleil. En raison de la façon dont ces taches solaires affectent la pression sur l'étoile (leur pression magnétique accrue diminue la pression atmosphérique de la couronne), elles sont incroyablement volatiles et créent souvent des éruptions solaires spectaculaires.
5 / 10Cette photo de la NASA montre comment les pôles magnétiques créés par diverses régions actives du soleil peuvent se relier, ou se connecter, pour créer des motifs tourbillonnants et en boucle sur la surface de l'étoile.
6 / 10Essentiellement la même chose que les proéminences solaires - des boucles magnétiques de gaz chaud qui s'étendent à l'extérieur et à l'écart du soleil - les filaments sont vus de dessus plutôt que de côté. Si ce filament particulier était étiré, il aurait une longueur de 533 000 milles, ce qui, selon la NASA, est plus long que 67 Terres posées côte à côte.
7 / 10Cette image capture un trou coronal ou une tache sur le soleil où le champ magnétique de l'étoile est ouvert sur l'espace. Le vent solaire, qui contient tous les types de gaz, s'échappe par ces trous, provoquant des tempêtes géomagnétiques (alias aurores) près de la Terre.
8 / 10Cette image composite couvre l'espace de temps entre le 2 janvier 2015 et le 28 janvier 2016, et montre quelles régions du soleil ont été les plus actives pendant cette période.
9 / 10Image tirée d'un enregistrement effectué par un télescope en orbite pour la région de transition et l'explorateur coronal (connu sous le nom de TRACE), cette image montre une série de boucles coronales s'étendant sur la surface du soleil. Les boucles coronales, qui sont de grandes quantités de plasma chaud qui suivent les lignes courbes des champs magnétiques, forment généralement un arc entre des paires de taches solaires.
10 / 10Enfin, cette photographie composite montre la Station spatiale internationale alors qu'elle transite par le soleil, se déplaçant à une vitesse d'environ 8 km par seconde.