Bien qu’on puisse aisément le prévenir, le cancer colorectal tue pratiquement autant de femmes au Canada que le cancer du sein.
La docteure Heather Bryant, présidente du Réseau national de dépistage du cancer colorectal, espère que les femmes surmonteront leur dégoût et passeront le test de dépistage qui pourrait leur sauver la vie. «Si nous pouvons réussir à convaincre les femmes, explique-t-elle, nous pourrons diminuer à la fois l’incidence et le taux de mortalité.»
Il s’agit du test de saignement occulte fécal, qui est recommandé à toutes les personnes de plus de 50 ans. À noter qu’en bas de 50 ans, le test n’est pas recommandé sauf en cas d’antécédents familiaux. Il s’agit de recueillir des échantillons de ses selles à diverses reprises et de les faire analyser par un laboratoire, qui pourra déterminer si elles contiennent du sang invisible à l’il nu, possible signe précoce de cancer.
Les nouveaux traitements pour le cancer colorectal comprennent des agents chimiothérapeutiques et une thérapie sélective à base de bevacizumab (Avastin), qui interfère avec le processus de croissance des tumeurs.
De plus, au début de l’année, des chercheurs de l’université de la Californie à Irvine, rapportaient les résultants de l’étude qu’ils ont menée auprès de 375 patients ayant eu au moins un polype colorectal au cours des cinq dernières années (les polypes peuvent devenir cancéreux). La moitié des sujets ont reçu un placébo, l’autre moitié, une petite dose de DFMO (alpha-difluorométhylornithine) et du sulindac, un agent anti-inflammatoire non stéroïdien. Le risque de faire un autre polype a diminué de 70% dans le groupe traité.
Pour en savoir plus sur les découvertes, les nouveaux traitements, les études en cours et les outils de diagnostic pour les autres cancers les plus mortels chez les femmes, consultez leur article respectif:
Cancer du poumon
Cancer du sein
Cancer du pancréas
Cancer de l’ovaire