On parle des bienfaits d’une alimentation diversifiée, car à l’inverse la sélectivité alimentaire peut être dangereuse. Une étude lève le voile sur la question.
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On appelle «néophobie alimentaire» la réticence à goûter des plats inconnus. Une étude menée en Finlande et en Estonie établit un lien entre ce comportement et une alimentation peu rigoureuse, ce qui pourrait expliquer qu’il soit associé à un risque accru de diabète de type 2 et à la présence de biomarqueurs inflammatoires dans le sang – quel que soit l’âge, le sexe ou le poids. S’il y a parfois une prédisposition génétique, la néophobie alimentaire n’est pas pour autant insurmontable. Pour ajouter de la variété à votre régime, soyez persévérant. «Il faut souvent de 10 à 15 essais avant qu’on ne s’habitue à un nouvel aliment», explique le diététiste Heikki Sarin, coauteur de l’étude.
D’accord, mais: varier son alimentation, ça veut dire quoi exactement?