Les jeunes qui produisent plus d'hormones de stress pendant les moments de stress ont moins de risques d'accidents de voiture que leurs pairs qui en produisent moins.
Les jeunes qui produisent plus d'hormones de stress pendant les moments stressants ont un risque d'accident de voiture plus faible que leurs pairs qui en produisent moins.
D'après une étude canadienne publiée dans JAMA , il apparaît que les jeunes qui réagissent plus fortement au stress sont impliqués dans moins d'accidents que les jeunes qui réagissent moins fortement. Pour l'étude, les voitures de 42 jeunes de seize ans ont été équipées de caméras, d'accéléromètres et d'odomètres. Par exemple, les scientifiques ont voulu savoir dans combien d'accidents et de quasi-accidents les jeunes ont été impliqués au cours des 18 premiers mois où ils ont été autorisés à conduire. De plus, ils ont également prélevé des échantillons de salive sur les jeunes alors qu'ils devaient résoudre des problèmes mathématiques stressants. Les chercheurs ont utilisé ces échantillons pour mesurer la quantité de cortisol dans leur sang. Le cortisol est une hormone qui est libérée lors de toute forme de stress.
Les résultats montrent que les jeunes qui produisaient plus de cortisol avaient moins de problèmes au travail. Leur nombre d'accidents par kilomètre a également diminué plus rapidement que chez les jeunes qui réagissent moins fortement au stress. La recherche suggère que les jeunes qui sont plus sensibles au stress sont plus susceptibles d'acquérir de meilleures techniques de conduite. Cependant, les résultats ne sont pas absolus :les sujets étaient plus riches et en meilleure santé que le jeune moyen et il n'y a eu que quelques accidents mineurs au cours de l'expérience. (cs)
