Après une étude à long terme sur près de 2 000 personnes, des chercheurs suédois ont pu établir un lien entre l'odorat et le risque de décès.
Pendant dix ans, des spécialistes suédois de l'âge ont suivi un groupe de 1 774 personnes âgées de quarante à quatre-vingt-dix ans. Pendant la durée de l'étude, 23 % des personnes de ce groupe sont décédées.
Après ajustement pour une variété d'aspects mentaux, sociaux et de santé tels que la démence, les scientifiques ont découvert que les sujets ayant un meilleur odorat étaient moins susceptibles de mourir au cours de la période d'étude. En fait, pour chaque odeur que les sujets ont pu distinguer lors des tests d'odeurs, les chercheurs ont vu le risque de mortalité diminuer de 8 %.
À l'inverse, les résultats ont suivi une tendance similaire. Ceux qui n'ont pas obtenu un score supérieur au pourcentage de chance lors des tests d'odorat et qui se sont donc révélés avoir un odorat quasiment disparu ont vu leur risque de mortalité augmenter. Il n'était pas moins de 19 % supérieur à celui des sujets ayant un odorat sain.
Selon les chercheurs, la diminution de l'odorat est liée au vieillissement de notre cerveau. C'est pourquoi ils ont également corrigé la démence, une maladie qui affecte les sens. Les Suédois veulent maintenant étudier plus avant les processus biologiques derrière cette remarquable fonction de signalisation.
