Le Ritalin peut avoir un effet positif sur les personnes qui bégaient. Cependant, il est trop tôt pour recommander le médicament aux personnes qui bégaient, car des recherches supplémentaires sont nécessaires.
Rilatin peut avoir un effet positif sur les personnes qui bégaient. C'est la conclusion d'une étude de la Vrije Universiteit Brussel et de l'Université Libre de Bruxelles. Cependant, il est trop tôt pour recommander le médicament aux personnes qui bégaient, car des recherches supplémentaires sont nécessaires.
Parmi les participants à l'étude, le nombre de moments de bégaiement lors de la lecture d'un texte a diminué en moyenne de 33 à 22, peu de temps après la prise de Ritalin. Chez les participants ayant reçu un placebo, le nombre de moments de bégaiement n'a pas diminué de manière significative. Une amélioration a également été observée dans la parole spontanée. Les participants avaient en moyenne 19 moments de bégaiement avant de prendre de la rilatin et 8 autres moments de bégaiement après. En parlant spontanément, un placebo semblait également n'avoir aucun effet.
Malgré l'amélioration, les participants n'ont signalé aucune amélioration subjective du bégaiement. Cela peut être dû aux attentes élevées des participants concernant le traitement. Les sujets de test qui s'attendaient à ce qu'ils arrêtent de bégayer du tout avec le Ritalin étaient probablement un peu déçus de n'avoir eu que la moitié moins de moments de bégaiement.
En 1962, on avait déjà remarqué que la D-amphétamine avait un effet bénéfique sur le bégaiement, mais elle n'a jamais été utilisée en pratique comme thérapie en raison d'effets secondaires graves. Cinquante ans plus tard, le méthylphénidate, un dérivé de la D-amphétamine, a été testé chez des personnes qui bégaient. Le méthylphénidate est mieux connu sous le nom de Ritalin et a moins d'effets secondaires que la D-amphétamine. Au total, 15 hommes âgés de 19 à 35 ans ont participé à l'étude.
Il est encore trop tôt pour recommander le Ritalin aux personnes qui bégaient. La recherche à long terme doit être faite en premier. Les chercheurs ne savent pas encore si l'effet sur le bégaiement est meilleur ou pire après une prise à long terme qu'après une seule prise. D'autre part, la sécurité à long terme doit également être étudiée plus avant.