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La Waffen-SSer flamande témoigne

Dans ses mémoires écrites après la guerre, Louis Willems parle de ses motivations et de la fuite qu'il entreprit après la guerre.

Les Waffen-SS, les gardes du corps personnels d'Hitler, étaient les troupes d'élite du Troisième Reich. Au début, seules les recrues allemandes étaient éligibles pour cette unité d'élite, mais à mesure que la guerre progressait et que le nombre de troupes disponibles diminuait, des volontaires d'autres pays ont également été recrutés dans leurs rangs.

Le Brugeois Louis Willems fait partie des quelque dix mille Flamands qui ont revêtu l'uniforme noir de la Waffen-SS. En 1942, à l'insu de ses parents, il part pour Anvers se présenter à la Werbungsstelle de la Waffen-SS. Trois ans plus tard, le 3 mai 1945, il est fait prisonnier de guerre par les Américains. Pour Willems, la fin de la Seconde Guerre mondiale marque le début d'années d'errance pleines d'incertitudes. Au cours de ce périple de plus de mille kilomètres, sa principale préoccupation est de rester hors de portée des Alliés dans l'Allemagne d'après-guerre perturbée. Après tout, un retour rapide en Belgique n'était pas possible.

Dans Mémo Eos L'historien Pieterjan Vinck reconstitue l'histoire d'évasion improbable d'un collaborateur flamand, dont les mémoires offrent un aperçu unique des conséquences déroutantes de la Seconde Guerre mondiale. À travers ses yeux, nous revivons certaines des pages les plus mouvementées de l'histoire récente.

* Pour des raisons de confidentialité, le nom dans cet article a été remplacé par un pseudonyme.


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