Cette "chirurgie aiguillelescopique" utilise des instruments d'un diamètre égal à celui d'une aiguille.
Des chercheurs de l'université Vanderbilt ont développé un robot chirurgical dans lequel de minuscules tubes flexibles contrôlent les aiguilles de la même manière que le poignet humain. La technique offre une alternative à la chirurgie cérébrale invasive.
Depuis les années 1990, il existe une technique en médecine appelée chirurgie aiguillescopique. Cette forme de chirurgie utilise des instruments d'un diamètre similaire à celui d'une aiguille. Peu de chirurgiens utilisent la technique car les instruments sont difficiles à manipuler.
Des chercheurs de l'Université Vanderbilt ont maintenant développé un robot chirurgical avec une sorte de "poignet" mécanique d'un millimètre et demi d'épaisseur seulement qui contrôle habilement les aiguilles. Le poignet mécanique est essentiellement l'extrémité pliable d'un tube. En tirant sur un fil qui se trouve à l'intérieur du tube et attaché à l'extrémité du tube, le chirurgien peut plier le poignet à quatre-vingt-dix degrés. Lorsque le chirurgien relâche le fil, le poignet reprendra sa forme droite. Le robot chirurgical se compose de plusieurs de ces tubes, chacun avec son propre poignet. Chaque poignet a sa propre direction dans laquelle il peut se plier, de sorte que le robot suit une trajectoire sinueuse dans le corps.
De par sa conception, le poignet mécanique offre la possibilité d'effectuer des opérations sans grandes incisions là où cela n'était pas possible auparavant. À l'avenir, par exemple, les tumeurs cérébrales seraient retirées par le nez, de sorte que les patients ressentent moins de douleur et récupèrent plus rapidement. Le petit poignet serait également utilisé pour les opérations sur le nez, le pharynx et les oreilles. (nvm)