Un exosquelette que l'on peut porter autour des chevilles pour ne pas se fatiguer aussi vite ou pour progresser plus vite en marchant ou en courant :cela ressemble à de la science-fiction, mais les prototypes sont maintenant prêts
Même s'il reste bien entendu du travail à faire :si l'on compare avec la marche sans exosquelette (et non avec la marche avec un exosquelette handicapé, comme c'est souvent le cas), le gain énergétique est encore très modeste. Ce n'est pas seulement à cause du poids d'une telle chose, mais aussi parce que nos mouvements sont complexes et imprévisibles, de sorte que l'exosquelette et nos muscles travaillent parfois les uns contre les autres.
Puisque chaque personne bouge différemment ( et c'est surtout s'il a une blessure ou un handicap, comme de nombreux utilisateurs potentiels d'un exosquelette), le système de contrôle devrait en fait apprendre comment le propriétaire se déplace, pensaient l'ingénieur américain Steve Collins (Université Carnegie Mellon) et ses collègues.
Étant donné que chaque personne bouge différemment (et c'est particulièrement vrai si elle a une blessure ou un handicap, comme de nombreux utilisateurs potentiels d'un exosquelette), le système d'exploitation devrait en fait apprendre comment le propriétaire se déplace, pensaient l'ingénieur américain Steve Collins et ses collègues.
Ils ont donc conçu un système qui, dans un premier temps, faisait varier les mouvements de l'exosquelette, tout en mesurant l'énergie dépensée par un sujet, en cherchant le meilleur moyen de donner un coup de pouce à l'individu en question. Cela a permis d'économiser en moyenne 14 % d'énergie.
La courbe d'apprentissage de l'exosquelette, cependant, s'est avérée ne pas être la seule raison pour laquelle les sujets testés ont utilisé moins d'énergie après une heure de pratique. Précisément parce que les mouvements du système variaient initialement, soupçonnent les scientifiques, les sujets ont appris à mieux marcher avec l'exosquelette.
« Cela réitère l'idée qu'il faut répéter un mouvement exactement pour le maîtriser. » écrit le scientifique sportif Dirk De Clercq (UGent) dans un commentaire d'accompagnement. "Des exercices variés sont bien meilleurs pour apprendre une nouvelle compétence."
Plus d'informations sur le développement d'exosquelettes sur notre page thématique.
