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Pourquoi les animaux locaux ne paissent-ils pas dans nos réserves naturelles ?

Ce sont souvent des variétés étrangères qui maintiennent l'herbe courte dans les réserves naturelles flamandes. Les brouteurs locaux semblent également convenir, mais un manque de connaissances de la part des gestionnaires les maintient hors de la nature.

Pourquoi les animaux locaux ne paissent-ils pas dans nos réserves naturelles ?

Ce sont souvent des variétés étrangères qui font que l'herbe est courte dans les réserves naturelles flamandes. Les brouteurs locaux semblent également convenir, mais un manque de connaissances de la part des gestionnaires les maintient hors de la nature.

Galloway, Aberdeen ou Konik :dans les réserves naturelles flamandes, nous rencontrons de nombreux bovins écossais ou étrangers qui doivent empêcher la prolifération ou maintenir le sol pauvre. Sarah Tilkin de la KU Leuven a étudié pour sa thèse de master pourquoi les variétés belges sont peu utilisées.

Un manque de connaissances semble être la principale raison. Les gestionnaires de réserves naturelles ont peu d'expérience avec les variétés locales ou ne trouvent pas suffisamment d'informations sur, par exemple, leur comportement de pâturage. Néanmoins, de nombreuses races sauvages belges ne sont pas inférieures aux espèces exotiques en termes d'autonomie, de résistance à l'hiver ou de besoin d'alimentation complémentaire. Par exemple, dans la réserve naturelle Bos t'Ename à Audenarde, l'ancienne race à fourrure rouge de Flandre orientale paît depuis des années sans aucun problème dans la végétation ou les forêts semi-ouvertes. En hiver, une alimentation supplémentaire ou une étable n'est pas nécessaire, par mauvais temps, les animaux préfèrent s'enfoncer plus profondément dans la forêt. De plus, le problème de la résistance à l'hiver ne concerne qu'un quart des gestionnaires de la nature, car une majorité de réserves naturelles se contente d'un pâturage saisonnier.

Les visiteurs des réserves naturelles ont également une opinion positive de leur propre espèce. Par exemple, 97 % sont ouverts à la réintroduction d'espèces anciennes comme le bison, alors que ce n'est qu'un sur quatre avec les gestionnaires. Cette attitude critique est nécessaire car toutes les vaches ne conviennent pas à toutes les zones. Pourtant, une utilisation accrue des anciennes races belges pourrait les sauver de l'obscurité. (tn)


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