Selon l’Institut national du cancer des États-Unis, près de 29 000 personnes scanographiées en 2007 risquent de contracter une tumeur maligne; sur ce nombre, 15 000 pourraient en mourir.
Des études récentes montrent que les examens tomodensitométriques – dont le nombre a doublé au Québec depuis l’an 2000 (d’après une étude de l’Association des physiciens et ingénieurs biomédicaux du Québec) peuvent exposer le patient à une irradiation inutilement élevée. Les avantages dépassent largement les risques, pensez-vous? Eh bien, ce n’est pas toujours le cas.
«Les scanographies sauvent des vies, mais beaucoup sont injustifiées», affirme la Dre Rita Redberg, citant notamment celles qui visent à confirmer la présence de calculs rénaux, à évaluer un traumatisme cérébral mineur ou à diagnostiquer la cause de douleurs abdominales.
• Demandez au médecin si le traitement pourrait être modifié par le résultat de la scanographie. Dans la négative, pourquoi la prescrit-il?
• Vérifiez si des techniques moins irradiantes permettraient d’établir un diagnostic valable.
• Si c’est un enfant qui doit subir la scanographie, assurez-vous que la dose d’irradiation est plus faible, puisqu’il en faut moins pour produire de bons résultats. Les enfants sont plus vulnérables aux radiations.