On suppose souvent intuitivement que la sous-performance des garçons par rapport aux filles dans l'enseignement obligatoire est le résultat des nombreuses femmes qui leur enseignent.
Cependant, il s'agit d'un exemple classique de confusion entre causalité et corrélation.
Une étude à grande échelle menée par Marcel Helbig sur les données de plus de 100 000 étudiants dans 21 pays européens montre que les garçons n'obtiennent pas de meilleurs résultats en mathématiques ou en lecture s'ils sont enseignés par davantage d'enseignants de sexe masculin.
Dans mes propres recherches, je n'ai également trouvé aucune différence majeure dans le style d'enseignement entre les enseignants masculins et féminins.
Les stéréotypes de genre inconscients sont également répandus chez les enseignants masculins et féminins.